Effeuillage d'une femme-fleur
Elle est là devant moi agenouillée
C'est une femme et aussi une fleur
Elle en a la fraîcheur et les couleurs
Sur ses épaules ses cheveux mouillés
Tombent en corolle
Ses yeux bleus me transpercent avec chaleur
Là-bas tout au fond brille le soleil
Un petit éclat...Mais quelle merveille
Mon coeur s'emplit d'une douce tiédeur
Et soudain s'affole
Mes doigts s'égayent comme des abeilles
Et viennent sur ses cuisses se poser
Pendant quelques instants se reposer
Mais un très léger frisson les réveille
Voilà qu'ils décollent
Un baiser je mets sur sa joue rosée
Une délicate et bien douce bise
Près de son cou fruit de ma convoitise
Mes lèvres contre ses lèvres apposées
Font des cabrioles
Mes doigts viennent effleurer sa chemise
Pour l'instant sages comme des santons
Sur leur passage frémit un téton
Il se sent seul et est-ce une bêtise
Que je le cajole ?
Ma main poursuit et entre les boutons
Se glisse, sur la peau tout doucement
La caresse on ne peut plus tendrement
Cherche l'air de rien le sein à tâtons
Trouvant l'aréole
Un bouton saute subrepticement
Et pourquoi le nier c'est fait exprès
Ma main désire voir son sein de près
De la chemise bien innocemment
J'écarte le col
Du bout des doigts je dessine les traits
Du cou et je descends entre ses seins
Mon sourire dévoile mes desseins
Nés d'un corps qui exerce un tel attrait
Que les boutons volent
Le fin tissu J'écarte de mes mains
Laissant son corps sous le soleil briller
Et quand les tétons je viens titiller,
Que naissent les soubresauts de ses reins
Mon coeur, là, s'envole
Bientôt nous nous trouvons déshabillés
Elle vient poser sa fleur sur sa tige
Nous savourons le délicieux vertige
Nos deux bouches l'une à l'autre liées
D'une étreinte folle
Le 24/04/2007 © JFP