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Une plume, des mots
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30 août 2007

Effeuillage d'une femme-fleur

Elle est là devant moi agenouillée
C'est une femme et aussi une fleur
Elle en a la fraîcheur et les couleurs
Sur ses épaules ses cheveux mouillés
Tombent en corolle

Ses yeux bleus me transpercent avec chaleur
Là-bas tout au fond brille le soleil
Un petit éclat...Mais quelle merveille
Mon coeur s'emplit d'une douce tiédeur
Et soudain s'affole

Mes doigts s'égayent comme des abeilles
Et viennent sur ses cuisses se poser
Pendant quelques instants se reposer
Mais un très léger frisson les réveille
Voilà qu'ils décollent

Un baiser je mets sur sa joue rosée
Une délicate et bien douce bise
Près de son cou fruit de ma convoitise
Mes lèvres contre ses lèvres apposées
Font des cabrioles

Mes doigts viennent effleurer sa chemise
Pour l'instant sages comme des santons
Sur leur passage frémit un téton
Il se sent seul et est-ce une bêtise
Que je le cajole ?

Ma main poursuit et entre les boutons
Se glisse, sur la peau tout doucement
La caresse on ne peut plus tendrement
Cherche l'air de rien le sein à tâtons
Trouvant l'aréole

Un bouton saute subrepticement
Et pourquoi le nier c'est fait exprès
Ma main désire voir son sein de près
De la chemise bien innocemment
J'écarte le col

Du bout des doigts je dessine les traits
Du cou et je descends entre ses seins
Mon sourire dévoile mes desseins
Nés d'un corps qui exerce un tel attrait
Que les boutons volent

Le fin tissu J'écarte de mes mains
Laissant son corps sous le soleil briller
Et quand les tétons je viens titiller,
Que naissent les soubresauts de ses reins
Mon coeur, là, s'envole

Bientôt nous nous trouvons déshabillés
Elle vient poser sa fleur sur sa tige
Nous savourons le délicieux vertige
Nos deux bouches l'une à l'autre liées
D'une étreinte folle

Le 24/04/2007 © JFP

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28 août 2007

Absence

Dans le soleil se reflète l'éclat de tes yeux,
Les feuilles bougent au gré de ta respiration.
Quand ton rire cristallin résonne dans les cieux
Sonne une musique qui retiens mon attention.

Ton ombre joue sur les ondulations du lac.
J'aperçois ton corps par transparence sous ta robe,
Doux émoi de tes formes qui met ma tête en vrac,
Magie de ton sourire qui mon âme dérobe.

Enchantement de l'air qui tout autour de toi
Vibre et pétille de toute ta vivacité,
Me voici ensorcelé d'un charme matois
Quand tu viens en dansant avec agilité.

Tu fais de l'ombre à la lumière par ton sourire
Et le soleil jaloux essaie de te voiler,
Toi la déesse que dans mes rêves je vais chérir
Au creux de mes draps lors d'une nuit étoilée.

Mais que faire d'un rêve, même douce chimère,
Lorsqu'au matin je m'éveille plein de ton absence
Forgée par la lune et sa chaleur éphémère
Issue de ses rayons tels une efflorescence.

Alors je t'attends là et je t'attends encore
Et chaque jour j'imagine que je te vois au loin.
Fée de mes rêves sortie d'un merveilleux décor,
Je t'en supplie viens vite me prendre la main.

le 09/07/2006 © JFP

27 août 2007

Les étoiles de tes yeux

Dans tes yeux j'ai trouvé tant d'étoiles
Que je voudrais m'enfuir dans les cieux
Pour te les peindre sur une toile...
Sur tes lèvres tant de papillons
J'ai vu voler, s'ébattre joyeux,
Que je me perds dans leur tourbillon

Près de ton corps j'ai trouvé la chaleur
Qui depuis l'intérieur me consume
De ce feu brûlant de mil couleurs...
Ta peau j'ai fait glisser sous mes doigts
Depuis, souvent, son parfum je hume
Et mes sens se colorent de joie

J'ai goûté à tes lèvres et ne peux
M'en passer, prisonnier de tes rêves,
De tes mains mêlées à mes cheveux...
Ton souffle autour de moi continue
De tourner faisant couler ma sève
Murmurant des idées saugrenues

Ton sourire et ton grain de folie
Sont un bonheur quand ils me caressent
De ton regard, princesse jolie...
Au fond de moi tu t'es incrustée
Et chaque jour je sens ta tendresse
Que des lèvres je viens déguster

Avec toi je n'aurai jamais faim
Si ce n'est de dévorer ton corps
Blotti tendrement contre tes seins

Le 17/06/2007

25 août 2007

Pauvre hère...

Pauvre de toi brave homme, qui ne sait pas le mal
Que peut faire inconscient celui qui croit bien faire
Tu as croqué la pomme, mais la dose est létale
Usé à bon escient cela aurait pu plaire

A qui as-tu songé en vidant le bocal ?
Ni à toi ni personne, en souillant l'eau et l'air
De tes déchets rongés, c'est la mort qui cavale
De tes forfaits résonnent le sous-sol et la mer

Mais es-tu responsable, de n'être qu'un idiot
Quand les grands de l'agro, te poussent à qui mieux-mieux
Ne faisant rien de toi, qu'un imbécile heureux

Mais ces empoisonnés pourraient être tes chiots
N'as-tu jamais pensé, à tes enfants morts nés
A ta vie qui se meurt, ta femme intoxiquée ?

Le 20/08/2007 © JFP

23 août 2007

Des draps mouvants

Des draps qui sont comme des vagues
Des vagues naissant sous une douce houle
Une houle formée par le vent de ton souffle
Ce souffle qui glisse dans mon cou et mes cheveux

Une mer sculptée par nos corps
Quelques soupirs et des "encore"
Nos gestes qui transforment le décor
Nos lèvres qui forment de délicieux accords

Une sensation éthérée de liberté
Liberté de deux êtres au sein des draps
Des draps qui pourtant nous emprisonnent
Nous emprisonnent pour mieux nous rapprocher

Une mer qui nous pousse aux caresses
Tes mains qui courent avec tendresse
Mes lèvres qui volent avec allégresse
A l'assaut de ta forteresse

Des amants qui plongent en apnée
En apnée pour aller sous les eaux
Les eaux sous lesquelles nous nous rêvons
Nous rêvons d'être ondin et ondine

Nos corps qui se cherchent prudemment
Et nos bouchent qui s'embrassent tendrement
Nos jambes qui se Mêlent aveuglément
Sous la houle qui nous berce doucement

Un lit doté de draps mouvants
Mouvants au gré de nos désirs
Désirs que nous laissons se noyer sous les draps
Des draps qui sont comme des vagues...

le 11/03/2007 © jfp
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21 août 2007

Au souvenir pleurant

Au souvenir pleurant d'un enfant malheureux
Je voudrais associer quelques jours de gaieté
Je voudrais semer quelques graines de beauté
Pour faire de ses pleurs des pleurs d'enfant heureux

Au souvenir touchant d'un enfant mort de faim
Je voudrais associer quelques ans de ma vie
Je voudrais donner ce que l'ankou a ravi
Et faire de cet enfant un enfant plein d'entrain

Au souvenirs riants des joyeux snobinards
Qui ne voient dans le monde qu'un gai lupanar
Je voudrais crier qu'il est bien d'autres plaisirs

Que la vue d'un enfant qui souffre dans le froid
Observé aux jumelles du haut du beffrois
Et que pour vivre heureux il faut vivre pour eux



le 16/10/2006 © JFP
19 août 2007

Obsessions

Je m'éveille et tu apparais dans mes pensées
Omniprésente
Obnubilante
Près de moi dans mes draps...Comme une rêve insensé

Mon coeur se serre, naît l'étrange sensation
Oppressante
Angoissante
Qu'il manque entre mes bras l'objet de ma passion

Je tourne et retourne, poursuivant ta chaleur
Apaisante
Reposante
Sous mes doigts je cherche de ta peau la douceur

Ma bouche s'imagine tes lèvres entrouvertes
Attirantes
Fascinantes
Ta langue contre la mienne jouant, alerte

J'ai froid et je m'invente sur mon corps tes mains
Caressantes
Lutinantes
Contre mon torse viennent se blottir tes seins

Au creux de mon oreille j'écoute ta voix
Excitante
Enivrante
Et le long de mon corps frissonne mon émoi

J'imagine courir tes lèvres dans mon cou
Glissantes
Dévorantes
Je te laisse les déposer un peu partout

Elles descendent puis viennent enrober ma tige
Brûlante
Impatiente
Et je me laisse emporter par un doux vertige

J'amène au-dessus de mon visage tes fesses
Attirantes
Appétissantes
Pour que toi aussi tu meures sous mes caresses

Le 04/07/2007 © JFP

19 août 2007

Le Gouffre d'Enfer

BarrageDépart de promenade
Petite vallée encaissée
Perdue dans les rochers
Sans fanfaronnade

Pierres monstrueuses
Façonnées par le temps
Et polies par le vent
Arbres majestueux

Des digitales, mauves
Quelques brins de clochettes
Petites fées violettes
Et quelques feuilles fauves

Chemin taillé de pierre
Paroi suintant d'eau
Au fond petit ruisseau
Roches ornées de pierres

Paysage angoissantCascade
Forgé par la nature
Ici quelques cassures
Laissées par les passants

Apparaît le barrage
Tout en roche de lave
Noire, que la pluie délave
Quel fabuleux mirage

Courage. Pour monter
Deux cents quarante deux
Marches. Escalier pierreux
Par des hommes taillé

Le lac est laissé vide
L'oeil plonge. Tout au fond
Une mare marron
Entres pentes arides

Cascade2Ballade sur les sentes
Perdues sous la forêt
Sur lesquels j'avançais
En respirant la menthe

Ca et là quelques ronces
Par encore de mûres
Quelques pentes très dures
Et descentes où je fonce

Je longe une rivière
Quelque temps l'accompagne
Et elle m'accompagne
De sons eau vive et fière

Elle chante dans les arbres
S'accompagne du vent
Duo de tous les temps
Tel un orgue de marbre

Je me trempe la tête
Cette douce fraîcheur
Me rend un air rieur
M'amène un vent de fête
.............
Toute chose à une fin
Je suis là dans mon bain
Le stylo à la main
Ecrivant ces quatrains.

le 15/07/2006 © JFP

19 août 2007

Deesse de la Lune

Lorsque tu l'a rencontrée, elle était si belle...
Dans ses cheveux, dans ses yeux, des perles de lune.
Toi émerveillé devant ses mèches rebelles.
Elle, pensive, rêveuse, agenouillée sur la dune.

Dans ses cheveux dans ses yeux des perles de lune
"Ne pas l'effrayer!". Tu t'approchais lentement.
Elle, pensive, rêveuse, agenouillée sur la dune,
Son souffle léger tu entendais maintenant.

"Ne pas l'effrayer!". Tu t'approchais lentement.
Imperceptiblement tu la sors de ses rêves.
Son souffle léger tu entendais maintenant.
Et telle une déesse doucement elle se lève.

Imperceptiblement tu la sors de ses rêves.
Dans la lumière laiteuse elle voit venir un ange,
Et telle une déesse doucement elle se lève.
L'air se met à vibrer d'une lueur étrange.

Dans la lumière laiteuse elle voit venir un ange
Et elle entoure ton cou de ses bras fuselés.
L'air se met à vibrer d'une lueur étrange
Quand elle pose ses lèvres pour tes lèvres museler,

Et elle entoure ton cou de ses bras fuselés,
Elle te tire de ses yeux, et la chaleur de ses lèvres
Quand elle pose ses lèvres pour tes lèvres museler...
Tu sens que monte en vous une indicible fièvre.

Elle te tire de ses yeux et la chaleur de ses lèvres...
Vous vous laissez aller à une passion torride,
Tu sens que monte en vous une indicible fièvre
Et peu à peu tu te sens gagné par le vide.

Vous vous laissez aller à une passion torride,
Mais aujourd'hui elle n'est plus, partie à jamais
Et peu à peu tu te sens gagné par le vide
Empli de l'absence de cette fée que tu aimais...

Mais aujourd'hui elle n'est plus, partie à jamais
Pour avoir simplement témoigné sa confiance...
Empli de l'absence de cette fée que tu aimais,
Cet amour qui t'avais tout donné sans méfiance...

Pour avoir simplement témoigné sa confiance...
Disparue à jamais, cette amie, cet amour,
Cet amour qui t'avais tout donné sans méfiance...
Cet amour pour qui "jamais" remplace "toujours"....

le 04/07/2006 © JFP

19 août 2007

Coup fatal

Parce que trop de femmes meurent sous les coups de leur mari...


Comme une île magnifique et déserte
Je voulais partir à ta découverte
Et peu à peu je t'ai aimé

Et tu m'as aimée à ton tour
Nous avons vogué sur l'océan de l'amour
Le vent était doux et le ciel clément

Nous avons accosté, trouvant un "chez nous"
Vivants heureux en parfaits époux
Au milieu des enfants joyeux

Mais les nuages se sont amoncelés
Nul ne sait d'où ils ont déboulé
Et les éclairs annonçaient l'orage

Ta violence n'était que latente
Au début un peu hésitante
Juste une voix qui doucement se hausse

Ah que ne suis-je partie au premier coup
Ce jour-là tu n'étais plus mon époux
Et pourtant mon amour n'a pas disparu

Ce n'était qu'une erreur mais est venue l'habitude
Quand chaque mot devenait le prélude
Inexorablement à de nouvelles erreurs

Et pourtant j'ai continué à t'aimer
Car en moi le souvenir vivait
D'un fier marin sur l'océan

Mais aujourd'hui tout est fini
Je sens en moi la nuit qui m'envahit
Tu as été trop loin, bien trop loin...

Mes dernières pensées vont aux enfants
Mes dernières larmes également...
Puissent-elles arroser leur avenir...

le 25/11/2006 © JFP

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Une plume, des mots
  • Une plume, des mots... Des coups de coeurs et des rêves. Le tout en poèmes, parfois construits, parfois simple rivière de mots s'enchainant en chantant... Et des photos, des couleurs ramenées de mes promenades, et tout ce qui passe devant mon objectif
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