Ca fait longtemps que je ne suis pas passé, je vous en mets deux aujourd'hui ;-)

Des pétales je suis allé cueillir
Pour tricoter un habit de couleurs
Leurs parfums je suis allé recueillir
Pour t'enivrer de toutes leurs odeurs

Tes petits seins je couvrirai de roses
Rouges et blanch' effeuillées doucement
Quelques pensées nouvellement écloses
Sur ton nombril tomberont lentement

Des jacinthes tes cuisses fleuriront
Que tu tiendras serrées, fraiche vallée
Des bleuets ton bouton embelliront
Qui rougira timidement voilé

Les pétales je relierai de fils d'or
Des champs dorés je te ferai princesse...
Fermant les yeux près de toi je m'endors
T'entraînant dans mes rêves de tendresse

Le 03/07/2007 © JFP

Allongé seul sur un lit
Je laisse échapper mes pensées
Divaguer mon imagination insensée
Comme un innommable délit

Une soirée resto avec elle
Nous imaginer les yeux dans les yeux
Autour de nous quelques envieux
Et créant une vie éternelle

Parler d'enfants à venir
Les imaginer grandissant
Dans le soir finissant
Construire notre avenir

Penser à des moments heureux
De tendres caresses données
Par la passion dominées
Et des baisers langoureux

De folles étreintes ardentes
Des baisers emplis de douceur
Dans les yeux une coquine lueur
Et une envie lancinante

Nos lèvres parcourant nos corps
La peau frôlée par nos doigts
Fait naître de doux émois
Quelques frissons qui disent "encore"

L'envie de n'être qu'un
De prendre possession de l'autre
Son corps en faire le notre
Lors d'un câlin coquin

Sentir monter l'orgasme
Goûter à son front la sueur
De son cou respirer l'odeur
S'enivrer dans nos fantasmes

S'étendre côte à côte épuisés
Se donner un dernier baiser
La main dans la main déposée
S'endormir par l'amour grisés.

le 08/08/2006 © JFP

Rien d'autre que le silence à perte de vue
Un doux zéphyr baguenaudant parmi les feuilles
Un mouvement dans les branches à peine entrevu
N'ai-je point aperçu la queue d'un écureuil?

De sagesse il semble franchement dépourvu
Il essaie de s'envoler tel un bouvreuil
Mais se ravise car d'ailes il n'est point pourvu
Il m'a vu et s'enfuit dessous le chèvrefeuille

Je reste là rêvant sous cet arbre allongé
Mes yeux se ferment et je vole sur les nuages
Les oiseaux me berçant de leur savant ramage

Entre tes bras câlins je suis venu plonger
A l'issue d'un long mais si délicieux voyage
T'apportant les parfums de tous mes paysages

Le 23/04/2007 © JFP