Au Soir Couchant
Oulah, ça fait longtemps que je n'étais pas passé...
Désolé, je ne m'en suis pas rendu compte :-(
Juste derrière le champ de blé
Se trouve un vieux chêne centenaire
De loin on voit ses feuilles trembler
Mues par des êtres extraordinaires
Qui nous appellent
Sur les chemins des bleuets je cueille
Que j'accompagne de marguerites
Je t'en offre une que tu effeuilles
Lisant sa corolles manuscrite
Que tu épelles
Sous le chêne nous nous installons
Des fées semblent jouer dans les branches
Venues de tous les coins du vallon
Te voyant si belle je me penche
Et je t'embrasse
Contre mes lèvres tu t'abandonnes
Je sens que m'envahit la chaleur
Qu'à travers ce baiser tu me donnes
Et mes doigts se font plus cajoleurs
Quand je t'enlace
Tes mains derrière mon cou s'arriment
Et m'approchent un peu plus près de toi
Mes doigts sur ton épaule s'animent
Sous ton sein je sens ton coeur qui bat
Et caracole
Je glisse la main sous ta chemise
Ton sein viens réchauffer tendrement
Et tu me laisses faire, soumise
En t'abandonnant nonchalamment
Et je m'envole
Tes mains viennent glisser sur mon torse
Effleurant mes tétons qui se dressent...
Quand de tes doigts tu tapotes en morse
Des mots qui sonnent avec allégresse,
Je m'abandonne
Au creux de ma main tes seins tressaillent
Quand les aréoles je titille
Je descend peu à peu vers la taille
La jupe légère qui t'habille
Je déboutonne
Tes jambes rosissent de plaisirs
S'offrant timidement au soleil,
A mes yeux pétillants de désir,
De leur douceur mes mains s'émerveillent
Sous leurs caresses
Tu me dénudes tout doucement
Pendant que mes mains jouent sur ton corps
Des baisers je dépose gaiement
Sur tes petits seins et leurs abords
Avec tendresse
Nos corps nus tels des aimants s'accrochent
Nos yeux au fond de nos yeux se noient
Pendant que nos langues se rapprochent
C'est lèvres contre lèvres qu'on boit
Notre bonheur
Nos langues se cherchent et puis se trouvent
Jouent, roulent, se mêlent tendrement
Aiguisant ton appétit de louve
Tu me mordilles amoureusement
Tout en douceur
Quand entre tes jambes je m'immisce
Tes deux mains dans mon dos se resserrent
Et tes lèvres dans mon cou se glissent
Recherchent en son creux un adversaire
A leurs baisers
Je pénètre ton fourreau soyeux
Pendant que tu dévores mon cou
Mes doigts volent dans ton dos, joyeux,
Mes lèvres posent mille bisous
Pour t'enflammer
Nous oublions le soir qui tombe
Ne ressentant plus que la chaleur
De la si douce et tendre hécatombe
De nos deux corps noyés de bonheur
Ne faisant qu'un
le 10/05/2007 © JFP