Banquise
Le chemin qui mène ... à la banquise...
Périlleux, tumultueux, une expédition est requise.
Prévoir de partir à deux,
Pour se réchauffer se sera mieux.
En premier lieu, il faut s'armer de beaucoup de courage
Car nous risquons de traverser bien des contrées sauvages.
Une carte ne sera pas nécessaire,
Il suffit de suivre une aiguille de fer.
Si nous partons l'été, au chapeau il faut penser,
Le parapluie est inutile, préférons-lui le ciré.
Et quant à la nourriture...
Bah, partons à l'aventure !
Nous allons traverser de longues plaines arides,
Malheureusement parfois, quelques marais putrides,
Mais d'accueillantes forêts
Nous ferons ces horreurs oublier.
Douces seront les nuits sous les étoiles,
Merveilleuse Nouth qui dessus-nous étend sa toile,
Et ma foi quelques câlins
Nous ferons le plus grand bien.
Il nous faudra escalader de bien hautes montagnes,
Mais n'exagérons rien, ce n'est pas non plus le bagne,
Et des grottes accueillantes
Nous reposerons de journées harassantes,
Et quand, arrivés en haut, nous dominerons le monde,
Quand nous verrons dessous nous de longues vallées fécondes,
Emerveillés nous nous trouverons
Et ce labeur nous ne regretterons.
Bientôt nous allons remarquer que baisse la température,
Il sera alors temps de sortir nos manteaux de fourrure,
Commencer de mettre les skis,
Ou bien d'atteler les huskies.
Maintenant vont commencer de grands paysages enneigés,
L'air va devenir pinçant mais aussi plus léger
Et nous marcherons gaiement
Car nous approchons vraiment.
Au détour de pitons de glace nous verrons quelques ours,
Et peut-être parfois devrons nous les gagner à la course,
Mais nous allons en rigoler,
Grâce au chiens qui nous font presque voler.
Peu à peu il n'y aura plus d'arbres, plus de végétation,
Nous allons nous apaiser, entrer en longue méditation,
La journée deviendra permanente,
Notre arrivée sera imminente.
Soudain au loin nous apercevrons un imposant iceberg,
Entre lui et nous se dessinera un paisible bras de mer,
Nous serons sur la banquise,
Cette certitude sera acquise.
Nous construirons un igloo pas bien haut,
Y étalerons quelques peaux,
Sur lesquelles nous pourrons nous tenir chaud.
le 21/07/2006 © JFP
Que des photos !
Un peu de couleurs ramenées de quelques jours passés à Digne (04)
J'en profite pour dire merci aux passants qui passent (oui je sais, la fonction d'un passant est de passer...)
Je sais que je ne réponds pas beaucoup aux petits mots qui me sont laissés, mais c'est toujours avec plaisirs que je les lis, soyez-en assurés.
A bientôt
Gros câlin
Lit à baldaquin et lumière tamisée
Tu es là allongée, oh toi belle déesse.
Ton corps dénudé devant moi, j'en suis grisé,
Monte en moi ardemment un trop plein de tendresse...
Mes mains s'approchent timidement de tes cuisses,
Caressent ta peau qui luit de reflets dorés,
Lentement tu les écartes pour que je puisse
Les reflets de ta fleur de mes yeux dévorer.
Mes doigts montent et tendrement viennent se poser
Vont, viennent et volent en douces caresses dosées,
Ecartant les pétales comme un léger souffle,
Tu halètes et il me semble que tu t'essouffles,
Et tu approches tes mains et la hampe vise
Tes doigts s'enroulent, voici que celle-ci est prise
Dans un fourreau de douceur et tendre chaleur,
Alors que mes mains sentent venir la moiteur
D'une grotte béant d'envie
Sur laquelle mes lèvres je pose,
Et voici que mes doigts dévient
Vers tes aréoles. Ces roses
Surmontant tes jolis seins,
Je les caresses de mes doigts
Je les englobe de mes mains
Et je les presse quelques fois.
Tu parcours mon sexe et ta langue
Fait des merveilles, le rend exsangue.
La mienne suce tes pétales
Qui je sens s'offrent à ma fringale,
Tes doigts vont et viennent et se pressent
Sur cet objet que tu compresses
Que de tes lèvres tu suçotes
Et de ta langue tu tapotes
J'ouvre ta rouge rose,
Pénètre en profondeur,
Sur ton visage pose
Quelques baisers joueurs.
Je glisse ainsi en toi,
Tu oscilles de tes reins
Et tu t'agrippes à moi,
M'étreins de tes deux mains.
D'un coup tu te redresses,
Contre mon corps te presses
Et mes lèvres tu touches
Unissant nos deux bouches.
Tes mains courent dans mon dos
Les miennes vont sur ta peau,
Ton ventre contre le mien,
Le frottement de tes seins...
Et tu t'ouvres un peu plus grand,
J'entre plus profondément,
De tes muscles tu me presses
Me dévores, deviens ogresse...
Lentement les couleurs
D'une intense chaleur
Eclairent dans nos yeux...
Nous attisons un feu,
Feu qui grandit en nous
Et qui explose en nous
Irradiant en dedans
Nous laissant pantelants.
le 10/09/2006 © JFP
De part et d'autre de Digne
Coucher de soleil au dessus de la ville
Et lever du même soleil après une nuit à la belle étoile
Balade
Une petite promenade pour vous souhaiter un bon week-end.
Je sais, le mien commence tôt, mais c'est normal, je suis en vacances ;-)
Doux murmure du silence s'amusant dans les branches
Frissonnement du Zéphyr et sa douce bise
Quelques instants de détente que le Temps tamise
Insouciance vagabonde d'un bienheureux dimanche.
Sifflement agaçant d'un valeureux moustique
Lorsqu'allongé, rêvant sur la fraiche mousse
Je m'emplis les oreilles d'une musique douce,
Le Tapotement incessant d'un lointain pic.
Promenade bienfaisante sous les pins et les chênes
Aujourd'hui décidé à laisser là mes chaines
Et goûter de plus près l'ivresse d'un peu de vent
Ballade grisante sur les chemins rocailleux
Moments d'insouciance dans ces quelques prés pailleux
Alentours montagneux où s'évader gaiement.
02/07/2006 © JFP
Jouer aux dés
Quelques perles de lune longeant le chemin
Et des nappes de brume bordant le destin
Des gouttes de rosée qui traînent sur le sol
Des gouttes de brouillard qui incitent à l'envol
L'arbre de la vie et ses branches verdoyantes
Dessine l'avenir de ses feuilles ondoyantes
Sème des embûches tels les noeuds sur le tronc
Ou les ramifications que là nous croisons
Alors fermer les yeux et partir au hasard ?
Au risque de se perdre en un épais blizzard
En espérant un jour trouver le bon chemin...
Ou bien jouer aux dés et puis tenter sa chance ?
Se dire que l'on tient son destin dans la manche
Alors que de tout temps c'est lui qui joue aux dés...
le 19/10/2006 © JFP