Face au vent
Le vent contre sa peau glissait en fraîche bise
Lui faisant oublier la morsure du soleil,
Jouait entre les pans de sa claire chemise
Rosissait son visage empesé de sommeil
La chanson de l'oiseau sonnait en une exquise
Ritournelle à deux sons sans nuls autres pareils...
Il relève les yeux, secoue sa flemmardise
Mais continue sa marche en trainant les orteils
Il entre dans le jour en attendant la nuit
Cueille aux fleurs des couleurs pour teinter son ennui,
Pour égayer son coeur qui part à la dérive...
Aux nuages il grimpe et se perd dans le ciel
De ses rêves il atteint là-haut la douce rive
Et garde tout le jour la saveur de ce miel...
Le 23/06/2008 © JFP