Scène de la pluie quotidienne
Toujours aussi peu de temps pour passer, désolé...
Un titre spécialement pour quelqu'un qui se reconnaîtra :-)
Premiers forsythias en fleur. Enfin, sur la route que je prend, bien sûr!
Et ça, avis aux connaisseurs(euses), je veux bien savoir ce que c'est :-)
Ah qu'il fait bon se dorer la pilule au soleil pour s'éveiller...
J'aurais bien fait pareil !!.
J'ai quand même réussi à profiter du soleil :-)
Un peu comme ces fleurs...
Et un peu comme cet oiseau aussi
Un rayon de soleil dont se gorge un bourgeon,
Le voici le voilà le printemps qui s'éveille,
Un vent chaud qui se glisse au milieu des ajoncs
Ce vent qui me glaçait même encore la veille
Un vacarme soudain, nuage d'hirondelles
Que je recherche en vain dans la nuit qui s'étend;
Et je les trouve enfin, volant à tire-d'aile
Les joyeux géniteurs des ces cris que j'entends
Quelques chutes des neige ici et là éparses,
Ces giboulées de mars qui rapportent le froid,
Flocons éparpillés qu'un quelconque comparse
Projette en s'étalant au son d'un cri d'effroi
Les aurores se font toujours plus matinales
Pour échauffer bien tôt quelques fleurs en bouton
Sous le buisson s'anime une gaie bacchanale
D'oiseaux ébouriffés s'arrachant un croûton
La lumière plus vive au matin qui se lève
Entraîne pie bavarde à retrouver son nid
Y apportant brindille agitée telle un glaive
Bercée par quelque vent chantant sa litanie
Un rayon de soleil à l'horizon parait
Et gorgé de couleurs ce printemps nous amène;
Lui que j'épiais en vain du haut d'un minaret,
Son souffle doux et chaud sur mes joues se promène...
Le 10/03/2009 © JFP
Peut-être que je trouverai une photo à mettre dessous, on verra :-)
Bonne aprème à qui passe
Je ne sais pas ce qu'elles se racontent, mais ça y va !
Après la neige, le givre... Dur dur d'être une feuille morte...
En marchant ce matin est tombée d'une feuille
Une goutte de pluie sur le bout de mon nez
Je la laisse rouler, sur mes lèvres la cueille
Imagine un instant ta langue au goût sucré
Se mélange à ce songe un vent de chèvrefeuille,
La couleur de tes yeux et ton parfum musqué.
J'imagine un baiser; pourvu que tu le veuilles,
Ce moment d'abandon toute la nuit rêvé
Le soleil ce coquin perce les frondaisons
Un rayon polisson au coin de l'oeil m'appelle
Et un pinson lui chante une douce oraison
J'imagine à mon bras le bras de cette belle
Qui toute cette nuit jusqu'au petit matin
Posa dessus ma bouche un sourire mutin
Le 08/11/2008 © JFP
Eh oui, le printemps est là.
Enfin, il commence à pointer le bout de son nez, quoi :-)
Voilà quelques bourgeons pris ce matin, tout mignons...