La complainte du mal aimé
J'ai vu le vent, j'ai vu la pluie, j'ai vu la neige
J'ai traversé bien des pays du sud au nord
Paris, Moscou, Oslo ou Gdansk et même Liège
Errant sans fin, marchant toujours, luttant encor...
Je le vois bien dans les regards que je fais peur
Lorsque j'approche et qu'une pièce je quémande
J'ai trimardé, j'ai musardé, j'ai fait trappeur
Dans le grand nord, et j'ai souffert mil réprimandes
Je voudrais juste avoir à moi un jour ou l'autre
Un coin de terre où je serai le bienvenue
Oh pas besoins d'un grand jardin à la Le Nôtre
Une cabane au fond d'un bois, pas d'avenue...
J'ai vu mourir à mes côtés bien des amis
Que j'ai suivis à petits pas au cimetière
J'ai échappé aux éruptions, aux tsunamis
Aux marais noirs et leurs vapeurs si délétères
Dans les yeux durs de cet enfant sans foi ni loi
J'ai deviné le désarroi et la détresse
Quand il m'a dit "rester en vie est un exploit"...
Mais je n'avais à lui donner nulle tendresse
Je voudrais juste avoir à moi un jour ou l'autre
Un coin de terre où je serai le bienvenue
Oh pas besoins d'un grand jardin à la Le Nôtre
Une cabane au fond d'un bois, pas d'avenue...
J'ai voyagé de loin en loin sur l'océan
J'ai fait le tour plus d'une fois de cette terre
Et je m'en viens quelques instants ici céans
M'éloigner de ce triste monde et ses mystères
J'ai savouré dans mes cheveux le vent rieur
J'ai profité d'un soleil d'or nu sur la plage
J'ai épuisé à longer le lac Supérieur
En travaillant, quelques années de mon jeune âge
J'ai vu mourir à mes côtés bien des amis
Que j'ai suivis à petits pas au cimetière
J'ai échappé aux éruptions, aux tsunamis
Aux marais noirs et leurs vapeurs si délétères
J'ai récolté sur les chemins mille merveilles
Aux éclats d'or au goût de miel aux parfums doux
Quand le soleil au matin clair là-bas s'éveille
Sous le portail démesuré d'un temple hindou
Et je les ai gardées au chaud près de mon coeur
Oubliant tout, le froid la mort, pour en construire
Mon Paradis où les oiseaux chantent en choeur
Dans la forêt qui doucement s'est mise à bruire...
Le 12/02/2009 © JFP
Arbres en fleurs
Celui-ci, j'ai longtemps cru que c'en était deux enchevêtrés mais non, il s'agit bien d'un seul et unique arbre.
Moi je pense à une greffe, si certains ont des idées je prends :-)
Rescapée
Celle-ci, même si j'ai dû pencher le sol pour la redresser, elle a échappé à la tondeuse.
Immortalisée
Je ne savais pas moi, ce matin-là, que le soir même elles auraient disparu sous les lames de la tondeuse...
A l'ombre d'un soleil levant
J'ai juste un petit soucis avec mon appareil qui refuse obstinément de rendre la couleur violette. Car ce sont bien des violettes...
Abandon
Je voulais mettre une photo, mais pti bug lié au changement effectué sur le serveur.
Tant pis, un peu de rêve par écrit :-)
M'abandonner, les yeux fermés, à tes caresses,
Pendant que ta main glisse lentement sur ma peau,
Te laisser m'envahir de toute ta tendresse
Et sentir les frissons qui montent dans mon dos...
Pendant que ta main glisse lentement sur ma peau,
Mes lèvres se posent doucement dans ton cou,
Et sentir les frissons qui montent dans mon dos
Me fait frémir. Tu poses un baiser sur ma joue,
Mes lèvres se posent doucement dans ton cou,
Nos soufflent ne font qu'un, et sentir ton parfum
Me fait frémir. Tu poses un baiser sur ma joue,
Je glisse un doigt, puis deux sur tes tétons mutins
Nos soufflent ne font qu'un, et sentir ton parfum...
Tout cela m'enivre et me fait perdre la tête;
Je glisse un doigt, puis deux sur tes tétons mutins
Et je sens leur tressaillement sous ta nuisette.
Tout cela m'enivre et me fait perdre la tête,
Je frôle lentement tes fesses de mes mains
Et je sens leur tressaillement sous ta nuisette,
Mais mes doigts repartent en direction de tes reins.
Je frôle lentement tes fesses de mes mains
Et semble s'allumer en toi un feu ardent,
Mais mes doigts repartent en direction de tes reins...
Tu viens t'abreuver à mes lèvres doucement
Et semble s'allumer en toi un feu ardent
Qui viens me réchauffer et aussi m'embraser.
Tu viens t'abreuver à mes lèvres doucement
En déposant tendrement ce si doux baiser
Qui viens me réchauffer et aussi m'embraser...
Tu fais fondre mon coeur, me laissant pantelant,
En déposant tendrement ce si doux baiser
Nous ne sommes plus qu'un pendant un long instant...
Tu fais fondre mon coeur, me laissant pantelant,
Je mets ma main sur ton visage et le caresse,
Nous ne sommes plus qu'un pendant un long instant,
Presque une éternité toute emplie de tendresse...
Je mets ma main sur ton visage et le caresse
Pendant que la tienne me caresse le torse
Presque une éternité toute emplie de tendresse,
Ce soir...A la sagesse nous ferons entorse.
le 02/11/2006 © JFP