Anne, ma soeur Anne...
Ne vois-tu rien venir ?
Ou l'histoire d'une pie qui attend patiemment le retour de son compagnon ou de sa compagne :-)
Ne vois-tu rien venir ?
Ou l'histoire d'une pie qui attend patiemment le retour de son compagnon ou de sa compagne :-)
qu'il ne s'est pas enfui à mon approche!
Merci petit moineau :-)
Dépenaillé et déchaussé
Cheveux au vent vraiment hirsute
Deux ou trois loques rapiécées
Contre la pluie, le froid, je lutte
Un chapeau vieux de paille sèche
Pour me porter un pieu planté
Pour les yeux deux noyaux de pêche
Un sourire presque édenté
J'ai pour amis quelques mésanges
Que mon métier est d'apeurer
Mais moi qui suit plutôt un ange
Je ne fais que les attirer
Elles me content leurs voyages;
Je rêve au son de ces récits
Que je parcours page après page
De Nancy jusqu'à Tbilissi
Elles me narrent des histoires
Cueillies sur le bord des balcons
Ou grappillées un soir au square
Couvert des tous premiers flocons
Elle me jouent quelques berceuses
Sous les feux du soleil couchant
Et d'une lune rêvasseuse
Montant à l'appel de ce chant
Le vent m'amène des arômes
D'épices glanées au marché
Transportés par dessus les chaumes
Juste pour moi, me réchauffer
Alors que s'éveille l'aurore
Pour un périple je repars
Et vais rejoindre les Comores
Sur quelques nuages épars
Je ne suis qu'un épouvantail
Mais j'ai en moi la joie de vivre
Rêvant des couleurs de Shanghai
De ses senteurs qui me font ivre
Je ne suis qu'un épouvantail
Régnant sur son lopin de terre
Vêtu d'un bien pauvre chandail
Pâle descendant de Cerbère
Le 08/12/2009 © JFP
Et vous suivrez le printemps :-)
Pas super nette la photo, mais à 130 sur l'autoroute ce n'est pas facile...
Et non ce n'est pas moi qui conduisait!