Quand tu sèmes le printemps
Je me suis rassasié des couleurs printanières
Que tes yeux malicieux reflétaient pour mes yeux
Quand nous avons croisé sortant de sa tanière
Ce canard apeuré qui nous fixait, curieux
J'ai sur mes joues laissé s'écouler une brise
Que le vent m'apportait chargée de ton parfum
Allumant le désir de poser une bise
Sur ta bouche sucrée dont ma bouche avait faim
La nature naissante offrait ses paysages
A nos pas égarés, quand ma main par hasard
Glissa tout doucement dans la tienne si sage
Accompagnant, timide, un tendre et doux regard
A tes côtés marchant, les pieds sur un nuage
La vie coulait ainsi que le fleuve longé
Sur les berges duquel nous cherchions quelqu'ombrage,
Un coin d'herbe et de calme où tout deux s'allonger
Je me suis rassasié de tes lèvres si tendres
Sous le printemps naissant de tes doigts caressant
Quand ton corps sur le sol m'invita à m'étendre
Me suggérant coquin mil plaisirs indécents
Le 10/05/2010 © JFP