Photos prises sur les bords de la retenue de Grangent, à Saint-Victor-sur-Loire (42)

De l'arc-en-ciel j'ai pris le vert à la naissance
Parfois de rouge ai gratifié mes premiers pas,
Petit bourgeon, mais c'est en vert jusqu'au trépas
Que j'ai vécu flottant au vent avec aisance

J'ai côtoyé un papillon. Réjouissance,
Après avoir de sa chenille été l'appât !
Pas à son goût pour qu'elle en fit même un repas
J'ai pu muser tout un été. Reconnaissance.

Oui mais voilà l'automne est là et mon bel arbre
Veut me quitter, passer l'hiver en habit glabre...
J'ai beau tenter de le charmer, flambant grenat,

Orange et or pour émailler l'aube naissante
Il ne me voit ! Le vent bientôt, assassinat,
M'arrache à lui, me fait danser. Eblouissante !

Le 20/11/2012 © JFP

C'est la montagne qui est de jaune vêtue, sous ce magnifique champ d'arnica

Photos (cliquables) prises sur les hautes chaumes du Forez, au-dessus de Saint-Anthême (63)

Pour se protéger des coups de cafards qui viennent de nuages tout gris !

Avec en prime un joli parterre de papillons !
Pas compris ce qu'il se passait ce jour-là, il y en avait partout, essentiellement les bleus, d'habitude bien plus farouches (on peut cliquer pour agrandir).

Un texte écrit pour le défi du samedi

L'été pointe son nez et déjà j'imagine
Qu'à septembre futur je vais devoir sortir
Ma palette à couleurs pour novembre bâtir ;
Le choix du matériel dès lors me turlupine,

D'être peintre d'automne il n'est pas si aisé !
Quelques coquelicots et un brin d'amarante,
Les pétales discrets d'une rose odorante
Caressée au violon d'un bourdon irisé,

Voici pour façonner mes carmines teintures.
Il me faudra cueillir un bouquet de bleuets,
Des violettes aussi, bercé des menuets
De papillons en fleur aux ailes d'argentures

Pour une touche avoir de pastel indigo.
Je prendrai le pollen sur l'abeille gourmande
Qui s'en est recouverte en flirtant la lavande
Et puis le romarin de son leste tango,

Je mettrai de côté quelques jaunes pétales
D'arnica, de jonquille et autres boutons-d'or
A ressortir au soir de l'été qui s'endort,
Dernier présent avant que l'hiver ne s'installe.

Et quand de ces trésors j'aurai sous mon pinceau,
Parmi le paysage, étalé les nuances,
J'irai dormir enfin d'une douce insouciance
Dès que décembre aura déposé son blanc sceau.

Le 12/06/2013 © JFP

Entre les arbres brillant de leur couleurs nouvelles

Près d'une fleur qui voulait se faire aussi grosse que le tronc

Sous les feuilles qui essayaient d'apprendre à voler

Près des champignons qui jouaient aux poupées russes

Photos prises au parc de Montaud, Saint-Etienne (42)

avant que l'été ne nous écrase de sa chaleur !
Bon ok, ce n'est peu-être pas encore pour tout de suite...