Sous l'oeil du maître
J'ai oublié de noter qui est représenté sur la statue (Pétrarque ? Oui, confirmation de FAN, merci ma chère).
Seul souvenir, ce doit être à Padoue (Padova) en Italie :-)
J'ai oublié de noter qui est représenté sur la statue (Pétrarque ? Oui, confirmation de FAN, merci ma chère).
Seul souvenir, ce doit être à Padoue (Padova) en Italie :-)
De tirer la langue ainsi à tous les passants...
Surtout que ça doit faire quelques décennies que ça dure :-)
Photo d'un fronton de porte, prise à Padoue (Italie)
Promis, le myope n'avait pas bu !!
J'ai tout de même pris une photo pas floue, pour voir, mais comme il me le semblait elle ne valait rien.
Finalement c'est pas si mal parfois, d'être myope :-)
A l'aube du jour qui pointe là-bas
S'éveillent les sens au son du silence;
Dans ce tourbillon, un être s'élance,
Une vie commence à tout petits pas...
La lueur paraît dessus l'horizon
Puis happe la nuit, avale la lune;
Et les reflets noirs de très vieilles rûnes
Dessinent cachés sous les frondaisons.
Il ouvre les yeux, se met à grandir
Babillant, heureux, sous les frêles frênes
Qui seront bientôt de ses jeux l'arêne
Sous un soleil qui le fera blondir
Quelques rayons d'or à l'assaut du monde
Se jettent en choeur, dévorent sans faim
Mille ombres cachées, dévoilent enfin
Les charmes naissants de Gé pudibonde,
Lorsque s'évapore en volutes blanches
Sa robe de brume irisée d'argent.
Un être grandit et son corps changeant
Sous les cieux lointains s'en ira dimanche
A midi tapante un soleil de plomb
Le temps d'une pause, au frais d'un grand saule
La tête posée au creux d'une épaule
tenant de la main un chaud mamelon
Quand s'en vient le soir le calme s'installe
Sous les ors ardents d'un soleil couchant,
Le sourire heureux des petits-enfants
Inscrits sur le visage, en capitales
Et tombe la nuit en ce jardinet
Tout chargé encor de ces joyeux rires,
Et de ces parfums si dur à écrire...
Une vie s'éteint, une étoile naît
Le 17/01/2010 © JFP
A mes rêves perdus je dédierai ces vers
Pour qu'ils ne meurent point d'une errance éternelle
Et je les graverai au ciel de l'univers,
Sur un voile de nuit, d'étoiles, de dentelle
Ils s'élancent déjà pour leur place choisir
Tels un essaim naissant, étrange cavalcade
Mélangeant les couleurs d'au moins mille désirs
Qui ne sont quelques fois rien de plus que tocade
De ces rêves passés je construis la prison
Pour qu'ils ne viennent plus dans la nuit de ma chambre
Fantômes d'or parés traçant leur déraison
De glyphes argentés tous enluminés d'ambre
Je sais qu'ils tenteront parfois de s'évader
Combattant dans la nuit à grands coups de "peut-être"
De "et si..." de "pourquoi?", tous ces rêves fardés
De plaisirs passionnés et qui se targuent d'être
Pour mes rêves fourbus je prépare ces draps
De fin satin grenât, pour y bercer leur âme
Les oindre de parfums de canelle et cédrat
Qu'ils y dessinent tous un parfait caligramme
Le 25/04/2011 © JFP