Vous avez l'heure ?
Vous avez au moins celle de la photo :-)
Photo prise dans le parc de Montaud (Saint-Etienne-42)
Vous avez au moins celle de la photo :-)
Photo prise dans le parc de Montaud (Saint-Etienne-42)
Je le confesse, il est des fesses
Que j'ai plaisirs à découvrir
Quand le désir de les cueillir
Se fait promesse et même ivresse
J'aime en mes mains prendre des seins
Sous la guipure à l'ocre pure
Enluminure à fière allure
Sur parchemin couleur d'airain
Oh douce cuisse où mes doigts glissent
Cherchant trésor sous les blés d'or
Et les abords d'un bouton d'or...
Je m'y immisce, odieux délice
Près de l'oreille ah oui merveille
J'aime chercher grain de beauté
Me régaler du velouté
D'une dentelle aux tons groseille
Le fond des yeux clairs et joyeux
Est la fenêtre où je pénètre
Le baromètre et l'hygromètre
D'un impérieux voeu pas très pieux
Et sous la couette, oh oui c'est chouette
Jeux de malins et jeux vilains
Tendres câlins ou jeux félins...
Conter fleurette en galipettes !
Le 01/04/2009 © JFP
Sous un ciel étoilé j'ai aperçu l'esprit
D'un marin vagabond partir en un voyage
Au fond de ses pensées. Etrange safari
A travers un désert tapissé de mirages
Sautant d'un astre à l'autre ici bas il se brûle
Repart à l'aventure et choit sur un caillou
Sortant de sous le sol apparait une bulle
Il entre prestement, mais... La sortie est où ?
Un doigt appuie par là, l'objet est élastique.
Il a beau s'y cogner la porte est nulle part
La boule, bondissant, renforce la panique
Puis le calme revient, il se pose sans fard
La bulle s'ouvre, l'esprit sort, et son errance
Reprend. Une terre salvatrice parfois,
Une rose ou un lys, lui offre sa fragrance,
L'enivre de bonheur, lui redonne la foi
Sous un ciel étoilé j'ai suivi un esprit
Mais je le vois au loin en train de disparaître
A peine est-il possible encor d'ouïr ses cris...
Le verrai-je un beau jour, qui sait, réapparaître ?
Le 19/08/2008 © JFP
J'ai vu le vent, j'ai vu la pluie, j'ai vu la neige
J'ai traversé bien des pays du sud au nord
Paris, Moscou, Oslo ou Gdansk et même Liège
Errant sans fin, marchant toujours, luttant encor...
Je le vois bien dans les regards que je fais peur
Lorsque j'approche et qu'une pièce je quémande
J'ai trimardé, j'ai musardé, j'ai fait trappeur
Dans le grand nord, et j'ai souffert mil réprimandes
Je voudrais juste avoir à moi un jour ou l'autre
Un coin de terre où je serai le bienvenue
Oh pas besoins d'un grand jardin à la Le Nôtre
Une cabane au fond d'un bois, pas d'avenue...
J'ai vu mourir à mes côtés bien des amis
Que j'ai suivis à petits pas au cimetière
J'ai échappé aux éruptions, aux tsunamis
Aux marais noirs et leurs vapeurs si délétères
Dans les yeux durs de cet enfant sans foi ni loi
J'ai deviné le désarroi et la détresse
Quand il m'a dit "rester en vie est un exploit"...
Mais je n'avais à lui donner nulle tendresse
Je voudrais juste avoir à moi un jour ou l'autre
Un coin de terre où je serai le bienvenue
Oh pas besoins d'un grand jardin à la Le Nôtre
Une cabane au fond d'un bois, pas d'avenue...
J'ai voyagé de loin en loin sur l'océan
J'ai fait le tour plus d'une fois de cette terre
Et je m'en viens quelques instants ici céans
M'éloigner de ce triste monde et ses mystères
J'ai savouré dans mes cheveux le vent rieur
J'ai profité d'un soleil d'or nu sur la plage
J'ai épuisé à longer le lac Supérieur
En travaillant, quelques années de mon jeune âge
J'ai vu mourir à mes côtés bien des amis
Que j'ai suivis à petits pas au cimetière
J'ai échappé aux éruptions, aux tsunamis
Aux marais noirs et leurs vapeurs si délétères
J'ai récolté sur les chemins mille merveilles
Aux éclats d'or au goût de miel aux parfums doux
Quand le soleil au matin clair là-bas s'éveille
Sous le portail démesuré d'un temple hindou
Et je les ai gardées au chaud près de mon coeur
Oubliant tout, le froid la mort, pour en construire
Mon Paradis où les oiseaux chantent en choeur
Dans la forêt qui doucement s'est mise à bruire...
Le 12/02/2009 © JFP
Un rayon de soleil dont se gorge un bourgeon,
Le voici le voilà le printemps qui s'éveille,
Un vent chaud qui se glisse au milieu des ajoncs
Ce vent qui me glaçait même encore la veille
Un vacarme soudain, nuage d'hirondelles
Que je recherche en vain dans la nuit qui s'étend;
Et je les trouve enfin, volant à tire-d'aile
Les joyeux géniteurs des ces cris que j'entends
Quelques chutes des neige ici et là éparses,
Ces giboulées de mars qui rapportent le froid,
Flocons éparpillés qu'un quelconque comparse
Projette en s'étalant au son d'un cri d'effroi
Les aurores se font toujours plus matinales
Pour échauffer bien tôt quelques fleurs en bouton
Sous le buisson s'anime une gaie bacchanale
D'oiseaux ébouriffés s'arrachant un croûton
La lumière plus vive au matin qui se lève
Entraîne pie bavarde à retrouver son nid
Y apportant brindille agitée telle un glaive
Bercée par quelque vent chantant sa litanie
Un rayon de soleil à l'horizon parait
Et gorgé de couleurs ce printemps nous amène;
Lui que j'épiais en vain du haut d'un minaret,
Son souffle doux et chaud sur mes joues se promène...
Le 10/03/2009 © JFP
Peut-être que je trouverai une photo à mettre dessous, on verra :-)
Bonne aprème à qui passe