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Une plume, des mots

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17 décembre 2014

Rincée champêtre

Une goutte légère, une première goutte,
S'écrase sur le sol en un tout petit "plic"
Un nuage bien lourd, c'est décidé, s'égoutte
Une ondée se déclenche en un soudain déclic !

Et c'est la débandade entre les herbes folles
Le lapin se débine au fond de son terrier
Un mulot insouciant quelqu'instant batifole
Se ravise bien vite et file s'enterrer

Un rapace planant à chuter se décide
Et glisse jusqu'à terre en un fougueux piqué
Un petit lézard gris jusqu'ici si placide
Hésite un court instant, se convainc d'abdiquer

C'est une farandole aux allures de fête
Qui anime le champ et même le sous-bois
Le soleil prend le large et signe sa défaite
(Sa revanche il prendra), le sol assoiffé boit

Le vent bientôt s'agite et agite les branches
Caché sous une feuille un moucheron peureux
Regrette que l'abri ne soit pas plus étanche
Et trouve l'exercice un tant soit peu scabreux

Très vite on n'y voit plus ni à cinq ni deux mètres
Plus un chat dans le champ, plus un son si ce n'est
Le sourd martèlement de l'eau frappant les hêtres
Plus personne n'est plus ici à promener

Mais se cache et se terre, attend que tout s'arrête.
Et soudain plus de pluie et le soleil parait
Trouve dans la nuée une porte secrète
Et transforme le champ en un gai cabaret

Le 02/11/2012 © JFP

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14 décembre 2014

Si l'enfer est pavé de bonnes intentions...

L'automne est pavée de couleurs d'ors :-)

Feuilles d'automne

11 décembre 2014

Dernier regard par la fenêtre

Soleil et fenêtre

Je ne le savais pas, au moment de prendre la photo, que je ne regarderai plus jamais au travers de ces "vitraux".
La machine de guerre était déjà installée et poursuivait son oeuvre. Après de longs mois de travaux, un pan de mur vient de tomber !

Destruction...

Il s'agit du site qui servira de fondations à la nouvelle Comédie de Saint-Etienne, à côté du Zénith.

7 décembre 2014

Ecriture...

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2 décembre 2014

Rassemblement matinal !

Et ça piaille, et ça piaille...
Enfin, ça croasse, ou ça craille.
Je ne sais pas trop si ce sont des corbeaux, des freux, des choucas ou des corneilles.
Peut-être un mélange.
En tout cas ils en feraient presque plier les arbres !
Et certains étaient déjà parti (normalement c'est le matin tôt avant le lever du soleil, j'ai éclairci la photo pour y voir quelque chose !)

D3S_4791-1

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27 novembre 2014

C'est qui qui a tout rayé mon ciel ?

C'est vrai quoi, avec tous ces tagueurs on ne peut plus rien laisser traîner, même cinq minutes !
Ralala, mais qu'elle époque vit-on...

Traînées d'avion

21 novembre 2014

L'Homme et le Chêne

Le soleil se colore entre ciel et nuages
Des pigments de l'aurore au-dessus du vallon,
Un homme près d'un feu écoute les bruitages
Que lui proposent l'aube et ses mille violons

Une grive se grise, entre les branches vierges
De feuilles et de fleurs d'un vieux chêne dormant,
Aux rayons scintillants qui de la crête émergent,
Se mêlant aux rameaux affectueusement

J'ai quatre-cent-douze ans en ce jour qui se lève,
Se dit non pas l'oiseau mais le chêne bien sûr,
Or funeste est ce jour car armé de son glaive
Un humain va venir me priver de l'azur

Que lui ai-je donc fait, pour que de sa cognée
Il vienne m'écourter, m'ébrancher, me tuer ?
Gé dans son impuissance en est toute indignée,
Moi qui a son bonheur tant ait contribué...

Là-bas sur la montagne au loin cet homme avance
Et s'en va accomplir ce funèbre devoir
Qui à la Terre mère est une ultime offense :
Que l'arbre fut sacré, il ne pouvait savoir...

Il fallut bien trois jours malgré grande vaillance
Pour que tout soit à terre, ébranché, écorcé
Mais au regard des dieux c'était simple inconscience,
Bien que l'homme ne fut par la foudre percé.

Il fallut bien trois ans encore de patience
Avant que ne soit sec le bois sombre et veineux,
L'artiste allait pouvoir, fort de son expérience,
Faire l'oeuvre surgir de ses longs doigts cagneux

Passèrent dix ans pleins à jouer de la gouge
A vriller, mortaiser, graver... Enluminer
De discrets liserés en marqueterie rouge
Et d'un soupçon de jade une anse illuminer,

Dix ans à transpirer au fond de la remise
A poncer, raboter dans les moindres recoins,
A couvrir de copeaux son unique chemise,
A ciseler le bois avec le plus grand soin

Et il put mettre alors le mécanisme en place.
Mais lorsqu'enfin l'horloge, au temps carillonna,
Son coeur soudainement se transforma en glace :
Le brave homme mourut quand minuit résonna.

Mais ce coeur désormais le balancier anime
Pour faire vivre encore au moins quatre cents ans
Ce chêne protégé par les dieux unanimes
Devant l'habileté de ce fol artisan

Oui son coeur désormais le balancier anime
Et l'horloge jamais plus ne s'arrêtera,
Ce chêne tant aimé de ces dieux magnanimes
Un habile artisan toujours l'habitera.

Le 14/04/2014 © JFP

19 novembre 2014

Les étoiles se sont posées

Sur l'herbe, au petit matin.
Fatiguées de la nuit
Les voici qui s'endorment
Sous les rayons du soleil
Qui les caresse tendrement...

Epis sous la rosée

18 novembre 2014

Au loin la brume

Lever de soleil

13 novembre 2014

Au sortir de la brume

Tel un monstre à l'affût
Surgissant de la brume
Soudain il m'apparut
Prêt à me sauter dessus
...

Zenith Saint-Etienne 1

Zenith Saint-Etienne 2

Zenith Saint-Etienne 3

 

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Une plume, des mots
  • Une plume, des mots... Des coups de coeurs et des rêves. Le tout en poèmes, parfois construits, parfois simple rivière de mots s'enchainant en chantant... Et des photos, des couleurs ramenées de mes promenades, et tout ce qui passe devant mon objectif
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