Vivre et sourire
Un vieux truc que je viens de déterrer par hasard, en donnant un coup de pioche dans un dossier de mon ordi :-)
Pour toi qui te reconnaitra ;-) (et les autres qui veulent se reconnaître aussi)
Envie de vivre et de sourire
Plaisirs de voir et de croire,
En l'avenir garder espoir
Et ranger ses souvenirs
Les laisser prendre la poussière
Se chauffer aujourd'hui au soleil
Et goûter à l'eau de la source
S'amuser du bal des abeilles
Se guider sur la grande Ourse
Et se perdre dans la voie lactée
Plonger dans l'infini du ciel
Pour en ressortir lessivé
Sans plus ce goût de fiel
Et se laisser dériver
Dans les méandres de l'inconnu
Partir à la recherche de nulle part
Déjouer les affres du cerveau
Imaginer que c'est mieux qu'autre part
Que ce ne sera que plus beau
Que ces poussières passées
Goûter à la fraîche douceur
De la rosée du matin
S'abreuver à ces chastes couleurs
Du soleil levant dans le lointain
Paré de ses plus beaux atours
Renaître doucement à la vie
Et se laisser porter par le courant
De ses envies.
le 06/10/2006 © JFP
A vos marques... Prêts ? Partez !
Gentils coquelicots...
Pâquerette mignonette
Le Bucheron
Il s'en allait au bois la hache sur l'épaule
La scie et le merlin en prise à pleine main
Et le teint buriné comme du parchemin
Armé pour découper plus gros que simple gaule
Long était le chemin mais en partant à l'aube
Se trouva à pied d'oeuvre encore bien assez tôt
Pour tailler le jambon d'un grand coup de couteau
Tout près du vieux moulin et de sa roue à aubes
Alors il commença dans la forêt profonde
A faire résonner le fer contre le bois
Et il cognait vaillant au moins de tout son poids
A croire qu'il voulait que sa cognée en fonde
Le rythme régulier emplissait la montagne
Et il semblait parfois que plus un autre son
Ne venait ébranler cette étrange chanson
Si ce n'est un écho comme unique compagne,
Lorsqu'un long craquement mit fin à la bataille.
Après une courte pause au branchage il s'en prit
Qui devait disparaître avant que de la nuit
Il ne soit prisonnier. Voici la scie qui taille
Mettant le tronc à nu de sa gaie ritournelle
S'échauffant sous l'action qu'on aurait pu penser
Qu'elle allait en rougir tant l'homme était pressé,
Sous l'oeil attentionné d'une pie sentinelle.
Enfin il put rentrer, laissant l'amas difforme
De branches derrière lui ; il reviendra tantôt
Pour débiter le tronc, et les bûches bientôt
S'empileront bien haut en tas de belle forme
Le 30/08/2012 © JFP
L'important c'est d'y croire
Contre vents et marées
Envers et contre tout (tous)
L'important c'est d'y croire
Au plus profond de soi !
Un petit (plus grand que moi) graffiti sur le chemin du boulot :-)