Lendemain de fête
Non, je n'ai pas fait partie des participants-salisseurs :-)
Dis l'oiseau, que vois-tu de là haut?
Je vois des hommes pressés, des femmes
De mille couleurs fardées, des âmes
En peine d'ici à Bilbao
Dis l'oiseau, que ressens-tu là-haut?
La joie d'être porté par la brise,
Son parfum délicat qui me grise
Lorsque je survole Macao
Dis l'oiseau, ne veux-tu resdescendre?
Mais pourquoi donc l'ami, j'ai ici
Des merveilles, de la Phénicie
Jusqu'au vieux royaume de Cassandre
Dis l'oiseau voudrais-tu m'apporter
Les arômes sucrés des Antilles?
J'irai te chercher ceux de Manille
Si l'hirondelle veut m'escorter.
Dis l'oiseau, envoies-moi de là-haut
Quelques unes de ces plumes légères
Aux couleurs d'une belle étrangère
Que j'écrive un lai sur Bornéo
Dis l'oiseau sais-tu que je t'envie,
De voler à ton gré dans le ciel
Quand je reste si loin du soleil?
Que veux-tu l'ami, c'est la vie!
Dis-l'oiseau me prêtes-tu tes ailes?
Tu ne saurais qu'en faire l'ami
Et si ton dieu n'as jamais permis
Que dans le fond de ton escarcelle
Tu possédas le ciel
Sans doute es-tu bien mieux sur terre...
Le 31/01/2010 © JFP
Prends garde à toi passant
Traverser cette rue
Prend bien plus de cent ans
Car d'un mur jusqu'à l'autre
Tu remontes le temps !
Prends garde également
Au tain de ce miroir
Qui se joue sans façon
De ces siècles passés
Qu'il n'a même pas vus
Mais dont les fondations
Ne sont rien que l'un d'eux
Petite explication... Le bâtiment de gauche, dont une autre façade est visible dans le miroir, est un des bâtiment de la manufacture d'armes de Saint-Etienne, construit en 1864 (mais la manufacture était plus ancienne). Le bâtiment de droite, lui, date de 2009, construit lorsque le site a été reconverti en ce que l'on nomme la "cité du design".
Perso je trouve tout de même qu'ils ont un peu gaché le site, mais bon, y'en a aussi qui appellent ça de l'art...
En parlant d'art, une petite place que je ne connaissais pas, découverte le même jour !
Je préfère :-)
D'ailleurs, il est inscrit un truc du genre "les passants photographient ce mur comme s'il s'agissait d'une oeuvre d'art".
PS : photos cliquables, la dernière en grand c'est mieux (si quelqu'un veut parcourir en haute résolution, me faire signe).
Je sais, je sais, les sceptiques de tout poil ne manqueront pas de rétorquer que "mais t'es pas bien toi, ça ne mue pas, un rhododendron !!" (oui oui, avec deux points d'exclamation, c'est bien le minimum).
Et pourtant...
Alors, n'est-ce pas une mue ? Perdre les pétales pour laisser place à la graine vivre le reste de la vie de la fleur.
Et en plus, juste à côté de cette fleur muante, une fleur mutante !
En tout cas (et sauf mémoire défaillante), je n'avais jamais vu de rhododendron bicolore.
Jamais sur le même "pompon", en tout cas !
Difficile de les voir, au fond de la nuit.
Peut-être parce qu'il fait nuit, me direz-vous...
Peut-être parce qu'on n'est pas au bon endroit, tout simplement...
Mais voilà, ce soir-là ils étaient de sortie, et s'agayaient à contre-jour d'un soleil couchant...
Et vous, les voyez vous ?
Et le vent me porta
Jusque dedans tes bras
Loin le vent me porta
Et me voici à toi
Une petite jasserie qui joue à cache-cache dans les monts du forez.
Les jasseries sont les fermes d'estives dans le Livradois et le Forez. On y montait durant l'été, disons de mai/juin à septembre (avant, il y avait parfois encore de la neige, et de toute façon l'herbe n'était pas encore poussée, après il commençait à faire froid, voire à neiger).
On y faisait du foin, le temps que l'herbe repousse dans la vallée. On y montait également les bêtes (principalement les vaches) et c'est là qu'on faisait la fourme ! Entre autre, fourme d'Ambert, fourme de Montbrison, fourme d'Yssingeaux. Chacune a ses caractéristiques, dues essentiellement à des différences dans les procédés de fabrication. On y faisait également de la tome, me semble-t-il.