Photos animalières
Une petite bête croisée en rentrant du boulot.
Quelques canetons, peut-être effrayés par le photographe
Et peut-être la maman, mais j'ai un doute
Une petite bête croisée en rentrant du boulot.
Quelques canetons, peut-être effrayés par le photographe
Et peut-être la maman, mais j'ai un doute
Ma main je crois s'est égarée
Elle voulait juste explorer
De ton corps tous les paysages...
Elle a glissé sous ton corsage
A dérapé entre tes seins
Est repartie un peu loin...
Elle s'est couchée sur ton gazon
Pour observer ton horizon
Il s'y trouvait une vallée
Qu'elle entreprit de dévaler
Ell' buta sur ton médaillon
Et s'étala dans ton sillon
Elle rampa dessus ta motte
Puis termina dedans ta grotte !
Soudain privé de liberté
Un doigt choisi de gigoter
Les rotations tout d'abord lentes
Te font bientôt l'antre mouillante
Puis l'ouverture s'agrandit
Voulant deux doigts, je te le dis
Ils s'y engouffrent à toute allure
Dans cette douce tubulure
Et s'y ébattent si joyeux
Que brille le fond de tes yeux
Quand l'éclair de la jouissance
Soudain te fait perdre les sens...
Le 03/10/2007 © JFP
Pour aujourd'hui, un autre album photo : quelques fleurs croisées sur mes chemins.
Prête-moi tes lèvres que je me brûle à tes baisers
Chauds comme un désert oublié
Où je boirai à l'oasis
De tes envies
Prête-moi ta douce peau avide de mes caresses
Cherchant de mes doigts la tendresse
Naissant du plaisirs d'assouvir
Tous tes désirs
Donne-moi ces doux frissons qui savent percer mes reins
En me caressant de tes seins
Laissant dans mon dos leur douceur
Et leur chaleur
Donne-moi cette force de t'aimer toute la nuit
Nous faisant sombrer dans le puits
Sans fond d'un bonheur délicieux
Né dans nos yeux
Viens glisser contre moi cette grotte chaude et humide
Que j'y insère hampe rigide
Qui nous liera jusqu'au matin
D'un jour coquin
Fais-moi prisonnier éternel de ton fourreau soyeux
Accroche sourire joyeux
Avec tes lèvres magiciennes
Dessus les miennes
Le 18/06/2007 © JFP
Un petit souvenir de noël
Comme chaque année la même question revient :
"Mais où donc est passée cette foutue étoile ?"
Oui ! Celle-là qui doit surplomber le sapin
Pourvu qu'elle n'ait pas terminé dans le poêle !
Tous les grands épuisés par la course aux cadeaux
Se tuent à réfréner l'enthousiasme des gosses
Et encore une fois pensent : "ils sont masos..."
En voici un qui tombe et voilà une bosse !
Quel émerveillement tous ces scintillements
Dans le fond du carton il reste une guirlande
On la jette au hasard presque nonchalamment
Les pièces en chocolat font la touche gourmande
Pour donner un repère au merveilleux traîneau
Que tout le monde attend, on glisse des bougies
Pour sa route éclairer par de nombreux fanaux
Qu'on allume du bout d'une braise rougie
Puis on s'en va manger délaissant ces lumières
A présent par les plats on est émerveillés
La maîtresse du lieu a de quoi être fière
Nul doute que ce soir on va se régaler !
Pendant ce temps dehors descendent les flocons
Et se pose sans bruit vêtu de blanc et rouge
Le bonhomme Noël... Mais bordés de cotons
Personne ne le voit, plus personne ne bouge...
Le 18/12/2007 © JFP
Le froid nous envahit, en irisant le ciel
D'un profond bleu de nacre auréolé du rose
De l'aube renaissante et ses odeurs de miel
Que les rayons du soleil aux arbres proposent...
Se déversant soudain en un flot torrentiel
L'orange et l'or depuis le lointain nous arrosent
Et caressent nos sens d'un souffle immatériel
Les tirant lentement de leur douce narcose
Et l'aurore se hisse au delà des montagnes,
Les couleurs de son pagne étend sur la campagne,
la nature s'éveille et ses bras engourdis
S'étirent sur le sol, en serpentant s'étendent
Echauffant en passant tous ces coeurs alourdis
Qui tout en s'éveillant dans les rues se répandent
Le 28/01/2008 © JFP
Ce matin Eole est venu à mon oreille
Murmurer tes mots qui voulaient me caresser
Ils sont venus vagabonder dans mon sommeil
Se riant de me voir encore paresser
Jouant sur mon corps dans le plus simple appareil
Près de mon cou je les ai sentis se presser
Virevolter comme multitude d'abeilles
Qui sur un champ de fleurs se seraient empressées
Ouvrant les yeux j'ai senti le soleil venir
Ses chauds rayons se déposaient sur mes paupières
Entre mes cils s'insérait leur douce lumière
Malgré tout les efforts fait pour la retenir
Pendant que dans mes veines s'activait ma sève
Tout doucement j'ai senti s'estomper mes rêves
le 07/05/2007 © JFP
Oulah, ça fait longtemps que je n'étais pas passé...
Désolé, je ne m'en suis pas rendu compte :-(
Juste derrière le champ de blé
Se trouve un vieux chêne centenaire
De loin on voit ses feuilles trembler
Mues par des êtres extraordinaires
Qui nous appellent
Sur les chemins des bleuets je cueille
Que j'accompagne de marguerites
Je t'en offre une que tu effeuilles
Lisant sa corolles manuscrite
Que tu épelles
Sous le chêne nous nous installons
Des fées semblent jouer dans les branches
Venues de tous les coins du vallon
Te voyant si belle je me penche
Et je t'embrasse
Contre mes lèvres tu t'abandonnes
Je sens que m'envahit la chaleur
Qu'à travers ce baiser tu me donnes
Et mes doigts se font plus cajoleurs
Quand je t'enlace
Tes mains derrière mon cou s'arriment
Et m'approchent un peu plus près de toi
Mes doigts sur ton épaule s'animent
Sous ton sein je sens ton coeur qui bat
Et caracole
Je glisse la main sous ta chemise
Ton sein viens réchauffer tendrement
Et tu me laisses faire, soumise
En t'abandonnant nonchalamment
Et je m'envole
Tes mains viennent glisser sur mon torse
Effleurant mes tétons qui se dressent...
Quand de tes doigts tu tapotes en morse
Des mots qui sonnent avec allégresse,
Je m'abandonne
Au creux de ma main tes seins tressaillent
Quand les aréoles je titille
Je descend peu à peu vers la taille
La jupe légère qui t'habille
Je déboutonne
Tes jambes rosissent de plaisirs
S'offrant timidement au soleil,
A mes yeux pétillants de désir,
De leur douceur mes mains s'émerveillent
Sous leurs caresses
Tu me dénudes tout doucement
Pendant que mes mains jouent sur ton corps
Des baisers je dépose gaiement
Sur tes petits seins et leurs abords
Avec tendresse
Nos corps nus tels des aimants s'accrochent
Nos yeux au fond de nos yeux se noient
Pendant que nos langues se rapprochent
C'est lèvres contre lèvres qu'on boit
Notre bonheur
Nos langues se cherchent et puis se trouvent
Jouent, roulent, se mêlent tendrement
Aiguisant ton appétit de louve
Tu me mordilles amoureusement
Tout en douceur
Quand entre tes jambes je m'immisce
Tes deux mains dans mon dos se resserrent
Et tes lèvres dans mon cou se glissent
Recherchent en son creux un adversaire
A leurs baisers
Je pénètre ton fourreau soyeux
Pendant que tu dévores mon cou
Mes doigts volent dans ton dos, joyeux,
Mes lèvres posent mille bisous
Pour t'enflammer
Nous oublions le soir qui tombe
Ne ressentant plus que la chaleur
De la si douce et tendre hécatombe
De nos deux corps noyés de bonheur
Ne faisant qu'un
le 10/05/2007 © JFP