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Une plume, des mots

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15 septembre 2007

Dans tes bras

Oublier que souvent tes doigts
Hantent au fond de la nuit mes draps...

Qu'elle hérésie c'est impossible !
Une étoile aller décrocher
Il serait beaucoup plus aisé,
La lune est bien plus accessible...

Ma peau frémit en y songeant
Et mes reins se cambrent souvent,

Ta bouche douce comme miel
Auprès d'mes lèvres est attendue,
Rassemblons les sous l'arc-en-ciel
De nos envies sous-entendues
En ardents baisers torrentiels.

Mêlons nos langues tendrement,
Arrache-moi de tes bisous
Râles et petits gémissements,
Installe-toi contre ma joue
Et caresse-la doucement,

Du bout de tes lèvres lutines
Effleure-la, belle coquine...

Masse mes tétons qui durcissent
Ecarte lentement tes cuisses

Prête-moi tes seins impatients
Excités, rouges et flamboyants,
Redressant leurs tétons farouches,
Désirant envahir ma bouche
Relâche ton corps frétillant
Et libère ton inconscient

Donne-moi ton sexe à manger,
Accroche-le dessus mes lèvres
N'hésite pas devant ma fièvre,
Savoure ma langue engagée

Tout au fond de ta grotte humide,
Eclabousse-moi de ton eau
Sucrée que je déguste avide

Balance-toi sous tes désirs
Rassasie-moi de ton plaisirs
Accordons nos sexes tremblants
Succombons à nos corps brûlants...

Le 13/06/2007 © JFP

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12 septembre 2007

Funambule de l'amour

Fuir devant l'inconnu
Une fois, deux fois trois fois
Ne pas se retourner
Aimer sans y croire
Mais dire que parfois on a
Beau s'en méfier
Un amour peut naître
Le coeur nous retourner
Et nous laisser haletant

D'un côté un gouffre
Et de l'autre également

Le funambule

A une situation précaire
Mais somme toute
Oh combien excitante
Un idéal à respecter, ne jamais
Regarder de côté

25/09/2006 © JFP

6 septembre 2007

Retrouvailles

D'un avenir incertain renaîtront demain
Les plus beaux jours d'hier et même ceux d'avant,
Les souvenirs d'antan éclairent le matin
Quand ceux-là s'éveillent du fond de leurs cents ans.

Les plus beaux jours d'hier et même ceux d'avant,
Comme cette place qui s'endort à minuit
Quand ceux-là s'éveillent du fond de leurs cents ans,
Sonnent doucement dans la fraîcheur de la nuit

Comme cette place qui s'endort à minuit.
Alors que ces deux là s'avancent tremblotant,
Sonnent doucement dans la fraîcheur de la nuit
Leurs pas lents et sourds et quelque peu hésitants.

Alors que ces deux là s'avancent tremblotant,
L'atmosphère devient soudain comme électrique,
Leurs pas lents et sourds et quelque peu hésitants
S'envolent, et puis survient comme un instant magique...

L'atmosphère devient soudain comme électrique,
Leurs mains s'approchent et leurs doigts s'emmêlent, leurs coeurs
S'envolent, et puis survient comme un instant magique
Quand par enchantement ils surmontent leur peur.

Leurs mains s'approchent et leurs doigts s'emmêlent, leurs coeurs
S'enflamment dans la nuit et lancent des étoiles...
Quand par enchantement ils surmontent leur peur,
Leurs lèvres se rejoignent et la brume les voile.

S'enflamment dans la nuit et lancent des étoiles
Les yeux de ces amants perdus depuis longtemps,
Leurs lèvres se rejoignent et la brume les voile
Quand ceux-là s'éveillent du fond de leurs cents ans.

Les yeux de ces amants perdus depuis longtemps
Brillent de cette joie de s'être retrouvés,
Quand ceux-là s'éveillent du fond de leurs cents ans,
Ils se promettent enfin de ne plus se quitter...

le 18/06/2006 © JFP

4 septembre 2007

Mystérieuse

Tu es là, belle et mystérieuse,
Tu te déshabilles, curieuse
De mes gestes et de mon regard,
Jetant tes habits au hasard

Tu te caresses en approchant,
Me lance des coups d'oeils aguichants,
Tu viens t'allonger près de moi,
Je te regarde avec émoi

Quand ma main glisse vers ta cuisse,
Tu t'approches pour que je puisse
Doucement te la caresser.
Je me tourne pour t'embrasser,

De mes doigts je frôle ta peau
Et tu frissonnes de désirs,
Lentement je vais vers le haut,
Je vois tes tétons se durcir

J'en attrape un et je le presse,
Son aréole diminue,
Je tourne autour et la caresse,
Vers l'autre sein je continue

Je me dirige vers ta fleur
Et en caresse la forêt,
Je la vois changer de couleur
Et reste un instant à l'arrêt

Tes jambes doucement s'écartent
Je peux poursuivre plus avant
Mais maintenant mes doigts repartent,
Jouent sur ton ventre lentement

Coule sur tes lèvres ta liqueur
Quand ma langue vient sur ton bouton,
Et je me repais de ta saveur
Tout en te titillant les tétons

Tes lèvres s'ouvrent peu à peu,
Je les caresse de mon mieux,
Tendrement, du bout de la langue
Et ton bouton sort de sa gangue

Je le caresse de mon sexe
Et je sens le tien qui m'appelle,
Je m'y insère sans complexe
Et tu m'enlaces de plus belle...

le 07/11/2006 © JFP

2 septembre 2007

Un baiser sur la plage

La mer, à perte de vue
Et nous qui longeons la plage
Ma main dans ta main menue

Nul bruit sinon le ressac
Qui vient rouler les galets
Laissant ici quelques flaques

Le vent qui vient contre nous
Emportant au loin nos mots
Chauffés au soleil si doux

Ta tête sur mon épaule
Mon bras autour de ta taille
J'entends mon coeur qui s'affole

Une lame un peu plus grosse
Nous voici les pieds dans l'eau
Rigolant comme des gosses

Nous remontons vers la plage
Sur le sable nous allonger
Observant le paysage

Des tas de sables je fais,
Refais, inlassablement
Pendant que tu les défais

J'approche de toi ma bouche
Pour te donner un baiser
Le bout des lèvres tu touches

Tendrement, tout doucement
Je clos mes yeux pour goûter
Ce don amoureusement

Je sens tes lèvres s'ouvrir
Et j'y insère ma langue
Que tes lèvres vienn' couvrir

Puis nos bouches s'emmêlent
Et nous les laissons errer
Perdues dans le bleu du ciel

Goûtant ce plaisirs divin
Quand bercés par le soleil
Nous nous embrassons sans fin...

Le 15/04/2007 © JFP

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2 septembre 2007

La lune pour témoin

Je ferme les yeux et tu apparais
Instant magique quand je t'aperçois
La lune claire soulignant tes traits
Sous une fine nuisette de soie
Réhaussant ton sourire

Mes mains s'envolent dans ta direction
Tes épaules douces et frêles m'attirent
Mon petit coeur entre en ébullition
Diffusant dans mon corps tout le désir
Que j'éprouve pour toi

Tes yeux luisent d'une étrange lumière
Tes bras derrière mon cou tu arrimes
Mon regard disparaît sous tes paupières
Je m'approche et tombe dans cet abîme
Que tu ouvres pour moi

Ta bouche près de la mienne s'approche
Comment résisterais-je à cet appel
Tes lèvres sur mes lèvres tu accroches
Ta langue doucement la mienne appelle
Je me fonds dans tes bras

Mon sang se fige de tant de douceur
Je laisse tes lèvres me dévorer
Me charmer tendrement de leur tiédeur
Formant en mon coeur un cocon doré
Sur lequel tu le berces

Mes mains de ta robe ôtent les bretelles
Laissant apparaître tes seins d'albâtre
Entourés joliment de tes dentelles
Mes lèvres descendent pour s'y ébattre
Les couvrir de baisers

Ta peau jaillit sous la lumière douce
Lorsque tes vêtement tombent au sol
Luisant de l'éclat de la lune rousse
Ma langue sur ton ventre caracole
Le dévorant gaiement

Je descends lentement et m'agenouille
Entre tes jambes, ma langue s'active
Sous ta forêt, glisse en tendre léchouilles
De ton bouton à tes lèvres dérive...
Sucré est ton nectar

Tes pétales s'écartent et je les suce
Que j'aime à boire au bord de ce ciboire
Frais comme l'est au printemps le crocus
Et contre ton petit bouton d'ivoire
Je tourne et je retourne

Tu te laisses enivrer par mes caresses
Ta rosée se fait plus abondante
Mes mains goûtent la chaleur de tes fesses
Des hanches tu ondules, nonchalante,
Glissant contre ma bouche

Tu descends collant mes lèvres à ton ventre
Mes mains malicieuses jouent sur tes reins
Un de tes tétons entre mes dents entre
Amoureusement j'avale ton sein
Le suçant tendrement

Tu glisses encore un peu et je te sens
Chaude et humide qui viens m'enfermer
Ton fourreau soyeux monte et redescend
Un plaisirs indicible viens germer
Dedans ta douce rose

Mes lèvres embrassent délicatement
Ta bouche qui se donne à mon plaisirs
Mes doigts glissent sur ton corps lentement
Décodant sur ta peau tous tes désirs
Pour les jouer mil fois

Nous laissons l'orgasme nous envahir
Lentement pénétrer dans notre corps
Puis une vague viens nous anéantir
Pendant qu'on s'embrasse encore et encore
Jusqu'à épuisement

le 27/05/2007 © JFP

30 août 2007

Effeuillage d'une femme-fleur

Elle est là devant moi agenouillée
C'est une femme et aussi une fleur
Elle en a la fraîcheur et les couleurs
Sur ses épaules ses cheveux mouillés
Tombent en corolle

Ses yeux bleus me transpercent avec chaleur
Là-bas tout au fond brille le soleil
Un petit éclat...Mais quelle merveille
Mon coeur s'emplit d'une douce tiédeur
Et soudain s'affole

Mes doigts s'égayent comme des abeilles
Et viennent sur ses cuisses se poser
Pendant quelques instants se reposer
Mais un très léger frisson les réveille
Voilà qu'ils décollent

Un baiser je mets sur sa joue rosée
Une délicate et bien douce bise
Près de son cou fruit de ma convoitise
Mes lèvres contre ses lèvres apposées
Font des cabrioles

Mes doigts viennent effleurer sa chemise
Pour l'instant sages comme des santons
Sur leur passage frémit un téton
Il se sent seul et est-ce une bêtise
Que je le cajole ?

Ma main poursuit et entre les boutons
Se glisse, sur la peau tout doucement
La caresse on ne peut plus tendrement
Cherche l'air de rien le sein à tâtons
Trouvant l'aréole

Un bouton saute subrepticement
Et pourquoi le nier c'est fait exprès
Ma main désire voir son sein de près
De la chemise bien innocemment
J'écarte le col

Du bout des doigts je dessine les traits
Du cou et je descends entre ses seins
Mon sourire dévoile mes desseins
Nés d'un corps qui exerce un tel attrait
Que les boutons volent

Le fin tissu J'écarte de mes mains
Laissant son corps sous le soleil briller
Et quand les tétons je viens titiller,
Que naissent les soubresauts de ses reins
Mon coeur, là, s'envole

Bientôt nous nous trouvons déshabillés
Elle vient poser sa fleur sur sa tige
Nous savourons le délicieux vertige
Nos deux bouches l'une à l'autre liées
D'une étreinte folle

Le 24/04/2007 © JFP

28 août 2007

Absence

Dans le soleil se reflète l'éclat de tes yeux,
Les feuilles bougent au gré de ta respiration.
Quand ton rire cristallin résonne dans les cieux
Sonne une musique qui retiens mon attention.

Ton ombre joue sur les ondulations du lac.
J'aperçois ton corps par transparence sous ta robe,
Doux émoi de tes formes qui met ma tête en vrac,
Magie de ton sourire qui mon âme dérobe.

Enchantement de l'air qui tout autour de toi
Vibre et pétille de toute ta vivacité,
Me voici ensorcelé d'un charme matois
Quand tu viens en dansant avec agilité.

Tu fais de l'ombre à la lumière par ton sourire
Et le soleil jaloux essaie de te voiler,
Toi la déesse que dans mes rêves je vais chérir
Au creux de mes draps lors d'une nuit étoilée.

Mais que faire d'un rêve, même douce chimère,
Lorsqu'au matin je m'éveille plein de ton absence
Forgée par la lune et sa chaleur éphémère
Issue de ses rayons tels une efflorescence.

Alors je t'attends là et je t'attends encore
Et chaque jour j'imagine que je te vois au loin.
Fée de mes rêves sortie d'un merveilleux décor,
Je t'en supplie viens vite me prendre la main.

le 09/07/2006 © JFP

27 août 2007

Les étoiles de tes yeux

Dans tes yeux j'ai trouvé tant d'étoiles
Que je voudrais m'enfuir dans les cieux
Pour te les peindre sur une toile...
Sur tes lèvres tant de papillons
J'ai vu voler, s'ébattre joyeux,
Que je me perds dans leur tourbillon

Près de ton corps j'ai trouvé la chaleur
Qui depuis l'intérieur me consume
De ce feu brûlant de mil couleurs...
Ta peau j'ai fait glisser sous mes doigts
Depuis, souvent, son parfum je hume
Et mes sens se colorent de joie

J'ai goûté à tes lèvres et ne peux
M'en passer, prisonnier de tes rêves,
De tes mains mêlées à mes cheveux...
Ton souffle autour de moi continue
De tourner faisant couler ma sève
Murmurant des idées saugrenues

Ton sourire et ton grain de folie
Sont un bonheur quand ils me caressent
De ton regard, princesse jolie...
Au fond de moi tu t'es incrustée
Et chaque jour je sens ta tendresse
Que des lèvres je viens déguster

Avec toi je n'aurai jamais faim
Si ce n'est de dévorer ton corps
Blotti tendrement contre tes seins

Le 17/06/2007

25 août 2007

Pauvre hère...

Pauvre de toi brave homme, qui ne sait pas le mal
Que peut faire inconscient celui qui croit bien faire
Tu as croqué la pomme, mais la dose est létale
Usé à bon escient cela aurait pu plaire

A qui as-tu songé en vidant le bocal ?
Ni à toi ni personne, en souillant l'eau et l'air
De tes déchets rongés, c'est la mort qui cavale
De tes forfaits résonnent le sous-sol et la mer

Mais es-tu responsable, de n'être qu'un idiot
Quand les grands de l'agro, te poussent à qui mieux-mieux
Ne faisant rien de toi, qu'un imbécile heureux

Mais ces empoisonnés pourraient être tes chiots
N'as-tu jamais pensé, à tes enfants morts nés
A ta vie qui se meurt, ta femme intoxiquée ?

Le 20/08/2007 © JFP

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  • Une plume, des mots... Des coups de coeurs et des rêves. Le tout en poèmes, parfois construits, parfois simple rivière de mots s'enchainant en chantant... Et des photos, des couleurs ramenées de mes promenades, et tout ce qui passe devant mon objectif
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