De part et d'autre de Digne
Coucher de soleil au dessus de la ville
Et lever du même soleil après une nuit à la belle étoile
Coucher de soleil au dessus de la ville
Et lever du même soleil après une nuit à la belle étoile
Une petite promenade pour vous souhaiter un bon week-end.
Je sais, le mien commence tôt, mais c'est normal, je suis en vacances ;-)
Doux murmure du silence s'amusant dans les branches
Frissonnement du Zéphyr et sa douce bise
Quelques instants de détente que le Temps tamise
Insouciance vagabonde d'un bienheureux dimanche.
Sifflement agaçant d'un valeureux moustique
Lorsqu'allongé, rêvant sur la fraiche mousse
Je m'emplis les oreilles d'une musique douce,
Le Tapotement incessant d'un lointain pic.
Promenade bienfaisante sous les pins et les chênes
Aujourd'hui décidé à laisser là mes chaines
Et goûter de plus près l'ivresse d'un peu de vent
Ballade grisante sur les chemins rocailleux
Moments d'insouciance dans ces quelques prés pailleux
Alentours montagneux où s'évader gaiement.
02/07/2006 © JFP
Une petite bête croisée en rentrant du boulot.
Quelques canetons, peut-être effrayés par le photographe
Et peut-être la maman, mais j'ai un doute
Pour aujourd'hui, un autre album photo : quelques fleurs croisées sur mes chemins.
Un peu de couleurs pour changer de l'hiver :-)
Tombent tombent les feuilles
Aux coloris de feu
L'enfant les voit tomber des cieux
Et par terre les cueille
Luit dans la nuit la lune hagarde
Qui sourit aux amoureux
D'un regard malicieux,
D'une l'une lumière blafarde
D'or étincelle le soleil
Ruisselle de vie
Exacerbe l'envie
Quand le jour se réveille
Le tapis bleu des myosotis
Ondoyant dans le vent
Soufflé par le soleil levant
Foulé aux pieds d'un renard isatis
Une rose d'un rouge sang
Aux épines acérées
Pour un "je t'aime" déclaré
Dans le soir finissant
Des yeux d'un vert profond
Qui brillent de mon émoi
Où je pioche la joie
Dans un regard sans fond
Une mer turquoise
Où je lit l'avenir
Cherche mon devenir
Au doux parfum d'armoise
La pourpre digitale
Telle une fée clochette
A la tige fluette
A la saveur fatale
Le rose tendre et pâle
D'un églantier sauvage
A quelques pas du rivage
D'un ruisseau amical
...
le 15/08/2006 © JFP
Départ de promenade
Petite vallée encaissée
Perdue dans les rochers
Sans fanfaronnade
Pierres monstrueuses
Façonnées par le temps
Et polies par le vent
Arbres majestueux
Des digitales, mauves
Quelques brins de clochettes
Petites fées violettes
Et quelques feuilles fauves
Chemin taillé de pierre
Paroi suintant d'eau
Au fond petit ruisseau
Roches ornées de pierres
Paysage angoissant
Forgé par la nature
Ici quelques cassures
Laissées par les passants
Apparaît le barrage
Tout en roche de lave
Noire, que la pluie délave
Quel fabuleux mirage
Courage. Pour monter
Deux cents quarante deux
Marches. Escalier pierreux
Par des hommes taillé
Le lac est laissé vide
L'oeil plonge. Tout au fond
Une mare marron
Entres pentes arides
Ballade sur les sentes
Perdues sous la forêt
Sur lesquels j'avançais
En respirant la menthe
Ca et là quelques ronces
Par encore de mûres
Quelques pentes très dures
Et descentes où je fonce
Je longe une rivière
Quelque temps l'accompagne
Et elle m'accompagne
De sons eau vive et fière
Elle chante dans les arbres
S'accompagne du vent
Duo de tous les temps
Tel un orgue de marbre
Je me trempe la tête
Cette douce fraîcheur
Me rend un air rieur
M'amène un vent de fête
.............
Toute chose à une fin
Je suis là dans mon bain
Le stylo à la main
Ecrivant ces quatrains.
le 15/07/2006 © JFP