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Une plume, des mots
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31 mars 2015

Un petit peu de printemps

Là, juste au bout des bourgeons,
Dans la pénombre du sous-bois
Ou juste à son orée,
Prend naissance la vie
Au printemps qui s'éveille

Bourgeons (1)

Bourgeons (2)

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29 mars 2015

Construire un nid douillet !

C'est de saison, me semble-t-il, lorsque je regarde par ma fenêtre.
J'ai essayer de l'avoir en vol (ne serait-ce que pour avoir plus de lumière...) mais j'ai craqué avant d'y parvenir.
Faut dire que l'autofocus perd la boule avec tout ce qu'il y a en arrière-plan, et le focus en plein vol à la main je n'ai pas essayé :-D

Corbeau freux

Normalement et sauf erreur, il s'agit d'un corbeau freux, qui a décidé de nicher tout en haut de l'arbre en face de chez moi (avec un voire deux autres couples).
Un de ceux qui font partie de la colonie dont j'avais mis une photo précédemment (en hésitant entre corbeaux et corneilles). Je n'hésite plus trop :-)

Et on peut agrandir un chouilla en cliquant.

22 mars 2015

Ma valise

Un vieux défi du samedi :

Dans ma valise à friandises
Il y a d'exquises épices
La bise fraiche du narcisse
Et les malices de Venise

L'imaginer est un délice
Tant il y a de gourmandises :
Quelques bonbons rouge cerise
Trempés au poivre, maléfices,

Et de Cambrai plein de bêtises !
Puis pour les yeux, feux d'artifice
Mais n'en faites pas un caprice,
Usez-en donc à votre guise.

Dans ma valise y'a du réglisse
Aussi la liqueur de merise
Semer la joie est sa devise
Pour ne point dire : "c'est son vice" !

Oh, ma valise est, sans surprise,
Source de bien des convoitises...
J'en suis conscient, mais je la garde !
(*)

Le 04/04/2013 © JFP

(*) Bon, je veux bien la prêter... Mais pas longtemps :-)

20 mars 2015

Quand le soleil joue avec la lune

Voici à peu près ce à quoi ressemblait l'original.

Eclipse (original)

Mais cette version est sympa aussi

Eclipse (bidouille 1)

Même en plan un peu plus rapproché

Eclipse (bidouille 2)

Mais c'est celle-ci que je préfère !

Eclipse (bidouille 3)

15 mars 2015

Poussez, poussez doucement

Et dans quelques jours,
Semaines tout au plus
Au soleil vous épanouirez

Bourgeons (1)

Bourgeons (2)

Mousse sur pierre

J'ai mis "poussez" parce que ce n'est pas la même branche...

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10 mars 2015

Sur les chemins de traverse

rail et traverses

Fleurs sur les rails

traverses de chemin de fer

7 mars 2015

Le bazar du bizarre

Un texte écrit pour le défi du samedi (cliquer pour accéder au sujet et aux autres textes), sur la photo d'une boutique "le bazar du bizarre".

Nous étions dimanche lorsque je m'arrêtais devant la porte ; un dimanche après-midi, et la ville était déserte. Pas une âme vivante, hormis les ombres dansantes de trop rares nuages épars flirtant avec le soleil. Ainsi qu'un chat aperçu furtivement quelques instants auparavant.
Il semblait y avoir de la lumière à l'intérieur mais le soleil rendait la chose difficile à voir. Avec une légère hésitation je poussais la porte et celle-ci s'ouvrit en grimaçant, le tout sur un léger couinement sorti d'outre-tombe... Je n'allais pas repartir en courant, j'ai ma fierté ! Je suis alors entré. Tout doucement. Et peut-être pas aussi rassuré que je que je tentais de paraître...

Personne pour m'accueillir, sinon un fatras inexprimable d'objets loufoques et divers : cartes postales, mobiles au plafond, jeux de cartes et amoncellements de dés, luminaires et babioles de décoration, vieilles croûtes invendables ou services à gnôle dépareillés et un rayon de poupées de porcelaine presque souriantes aux robes légèrement délavées et aux pommettes roses. Les mobiles s'agitaient sans raison apparente comme pour me suivre des yeux et il me vint à l'esprit que les rayonnages n'étaient plus disposés de la même façon qu'en entrant... Peut-être n'était-ce que le fruit de mon imagination... Mais je me souviens parfaitement de ce petit rire aigu et cristallin, alors que j'observais, perplexe, l'intérieur de l’échoppe en tournant le dos aux poupées.

J'étais persuadé que la disposition avait changé, maintenant. Ce n'était pas forcément très marqué mais j'étais bien sûr de ne pas pouvoir retrouver la sortie en reprenant mon parcours en sens inverse ! Les meubles changeaient de place ; j'en ai vu un terminer sa lente glissade au moment où je tournais la tête ! Bien sûr, devant ma mine décomposée un nouveau ricanement se fit entendre, un peu plus grinçant, un peu plus perçant, un peu plus inquiétant... Il me semblait également entendre quelques murmures, de plus en plus nombreux et qui se mettaient à tournoyer dans le magasin : "tu ne sortiras pas...", "viens dans nos bras...", "...l'éternité avec nous...", sans parler de tout ce que je ne comprenais pas mais qui ne m'avait pas l'air de bien meilleure augure !

J'essayais de retrouver la porte : ouf, elle était toujours là. Mais pris dans ma réflexion, je n'entendais pas le léger vrombissement qui s'approchait ; un vieux biplan me cogna l'arrière du crâne avant de fuir à tire-d'aile ! Une très ancienne horloge se mit à sonner les douze coups de minuit sur un rythme endiablé, accompagnée presque aussitôt par un coucou qui entrait et sortait sans cesse de son chalet suisse ! Les poupées souriaient et un tigre de bronze s'étirait en se léchant les babines, sur un meuble vermoulu qui couinait sous son poids. Là, j'ai fait "gllup"...
Je commençais alors à me faufiler entre les rayonnages dans l'espoir d'atteindre la sortie rapidement, lorsqu'un petit chiot en terre cuite, hideux au possible, me fit un croche-patte m'envoyant m'étaler de tout mon long, ma tête faisant alors connaissance avec une vieille souche surmontée d'une belle grosse hache de bûcheron aux allures presque guerrières. La chose s'annonçait périlleuse...

Apercevant une brèche je m'élançais soudain, mais une armée de petits soldats de plomb vint me couper la route tout aussitôt, et leur mine patibulaire m'incita à ne pas insister. Armés de lances et hallebardes pour partie, de longs fusils ou traînant de lourds canons pour les autres, il ne faisait aucun doute qu'ils cherchaient la bagarre : je sautais dans l'allée d'à côté ! Et même parvenait à avancer de cinq pas ! Une bouilloire à sifflet me sifflait son mécontentement mais elle n'était pas assez mobile pour me stopper. Les voix en fond chantaient : "qui entre ici jamais ne sort", "objets inanimés, nous voulons tous une âmes", "reste avec nous, nous avons plein de jeux rigolos !"... Moi je ne trouvais cela que moyennement rigolo !
Je fonçais droit devant, ralentis face à une armoire pour virer... et sa porte s'est ouverte pour me fermer la voie ! Une ribambelle de lapins en peluche s'est mise à me sauter dessus mais je réussissais tout de même à approcher de la sortie. Loin derrière, une tête de lion empaillée rugissait par-dessus les cris qui disaient "ne le laisser pas s'échapper !", "attrapez-le !". Moi, c'est la porte que j'attrapais et elle s'ouvrit en gémissant, mais finit par me laisser passer...

Dehors, la ville était déserte et immobile sous le soleil. J'ai aperçu un chat et son ombre dansante, juste avant qu'il ne cesse de sourire...

Le 05/03/2015 © JFP

 

 

4 mars 2015

Non, je ne bougerai pas !

Ancre marine

 Surtout qu'elle était aussi haute que moi !

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Une plume, des mots
  • Une plume, des mots... Des coups de coeurs et des rêves. Le tout en poèmes, parfois construits, parfois simple rivière de mots s'enchainant en chantant... Et des photos, des couleurs ramenées de mes promenades, et tout ce qui passe devant mon objectif
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