A travers bois
Au dessus (photo prise dans le Bessat, au dessus de St-Etienne)
Et en dessous :-)
Au dessus (photo prise dans le Bessat, au dessus de St-Etienne)
Et en dessous :-)
Comme eux je prends mon envol pour le week-end :-)
Je vous souhaite un bon week-end
Au détour d'un chemin la foret te surveille
De son oeil gris et torve elle observe tes pas
Malheur à toi passant qui son repos éveille!
Tu pourrais bien passer de la vie à trépas
Un vieux hêtre épuisé qui chute sur ta route
N'est-ce bien que hasard, ou avertissement?
Je te le dis l'ami il ne fait aucun doute;
Prends ton chemin à rebrouss'poil et file avant!
Cette traitre racine à qui ton pied s'accroche,
Etait-elle bien là, la seconde d'avant?
Te voilà aussitôt le nez contre la roche
Ne crois pas au hasard, ni à l'enchantement
Au détour d'un chemin la forêt te surveille
Elle vit elle joue, elle observe tes pas
Elle t'en veut manant, de souiller ses merveilles!
Rentre chez toi avant que d'être son repas...
Ce sentier si charmant ne serait-il un piège?
Et si tu y descends, sauras-tu remonter?
L'idylique vision n'est qu'un vil sortilège,
La cascade plus bas rêve de t'emporter!
Sous sa brume légère aux fines gouttelettes
Se camoufle une ondine attendant son amant
Jouant de l'eau qui danse en douces ondelettes,
Construisant ton cachot de ces scintillements.
Au détour d'un chemin la forêt te surveille,
Compte chacun des pas qui bientôt te perdront,
Se gausse d'une chute et déjà s'émerveille
Du diadème laissé en relief à ton front...
Arrête promeneur, la forêt et ses elfes
Ne veulent pas de toi! Retourne en ton logis
Avant que de manger les racines des trèfles...
La peur au ventre cours! Jusqu'aux îles Fidji!
Le 06/03/2011 © JFP
Un petit souvenir de vacances
...
Au matin je partais pour aller sur la grève;
Les galets et le sable, et parfois les rochers
Seront en ce jour d'hui compagnons de mes rêves
Qui, surgis de ma nuit, tentent de s'approcher
La marée descendue en appelait une autre
Arborant un bâton, un couteau et un seau
Qui parfois en glissant dans les algues se vautre
Alors que je bondis au dessus d'un ruisseau
Ma pêche sera autre, aux couleurs de la faune;
Quelques oiseaux marins qui chinent un repas
Comme s'ils quémandaient une quelconque aumône
Epiant le fond de l'eau, marchant à petits pas
J'y ai trouvé aussi, issus du fond des âges,
Quelques cailloux dressés, acérés, érodés.
Etait-ce en ce temps-là un occulte passage
Ouvrant sur l'univers d'un dieu vilipendé?
Mes pas m'ont emporté vers des lieux plus tranquilles,
Où je pouvais entendre Eole psalmodier
Sous un rocher percé, sentinelle immobile
Des secrets oubliés d'un vieux contrebandier
Je me suis amusé aussi au gré des plages
De ces oiseaux en bande, affamés ou gourmands
Que je cherchais souvent dessous leur camouflage
Et que l'eau reflétait en miroir déformant
Une mouette acharnée médusa ma patience;
De vigie passionnée à missile plongeant,
Bredouille elle reprend sa haute surveillance
Insistant sans relâche, et sans doute en rageant...
A la nuit je m'endors sous le vent qui me conte
Encore bien des chants en d'antiques couplets
Portés par l'océan que les vagues démontent,
Et gravés sur l’écume en d'infinis reflets
Le 09/09/2010 © JFP
En noir et blanc, parce que quand il fait gris, c'est quand même vachement mieux en noir et blanc :-))