Juste quelques gouttes d'eau agrémentant des
Juste quelques gouttes d'eau agrémentant des fleurs... ou l'inverse
Souvenirs dansants
Quelques souvenirs qui sont mille couleurs
Dansantes et chantantes dès le matin,
Tous ces souvenirs qui enchantent mon coeur
Me bercent avec la douceur du satin
Sans toi le ciel n'a plus la même chaleur
Et le soleil est quelque peu plus lointain...
Mais le tien me submerge de sa liqueur,
C'est sans importance si le vrai s'éteint!
Viens près de moi en me prêtant tes pensées
Pour que je les mêle aux miennes, insensées
Qui veulent faire revivre ces instants...
Laissons les au rythme d'un pas cadencé;
Dans mon souvenir fut fêté le printemps,
Nos pensées longtemps encor vont le danser...
Le 01/04/2008 © JFP
La lectrice
Une demoiselle croisée au bord d'un sentier...
Mais, pas très discret, je crois qu'elle m'a vu...
L'amour
C'est une main qui se tend
Des mots qu'on ne dit pas
Mais des mots qu'on comprend
Qui font naître l'émoi
C'est un coeur qui s'emballe
A la vue de quelqu'un
Des sentiments qu'on déballe
N'en omettant aucun
C'est un ciel bleu toute l'année
Des fleurs même en hiver
L'envie de se damner
De tout faire à l'envers
C'est marcher côte-à-côte
En regardant devant
Avec le coeur qui saute
Et qui cogne gaiement
C'est la chaleur des baisers
La douceurs des caresses
La tiédeur d'un été
Tout empli de tendresse
C'est ne pas dire "je t'aime"
Mais le penser si fort
Que s'en est un poème
Qui s'écrit sans effort
le 29/09/2006 © JFP
Photos animalières
Une petite bête croisée en rentrant du boulot.
Quelques canetons, peut-être effrayés par le photographe
Et peut-être la maman, mais j'ai un doute
Egarement
Ma main je crois s'est égarée
Elle voulait juste explorer
De ton corps tous les paysages...
Elle a glissé sous ton corsage
A dérapé entre tes seins
Est repartie un peu loin...
Elle s'est couchée sur ton gazon
Pour observer ton horizon
Il s'y trouvait une vallée
Qu'elle entreprit de dévaler
Ell' buta sur ton médaillon
Et s'étala dans ton sillon
Elle rampa dessus ta motte
Puis termina dedans ta grotte !
Soudain privé de liberté
Un doigt choisi de gigoter
Les rotations tout d'abord lentes
Te font bientôt l'antre mouillante
Puis l'ouverture s'agrandit
Voulant deux doigts, je te le dis
Ils s'y engouffrent à toute allure
Dans cette douce tubulure
Et s'y ébattent si joyeux
Que brille le fond de tes yeux
Quand l'éclair de la jouissance
Soudain te fait perdre les sens...
Le 03/10/2007 © JFP