L'animal
Il m'était agréable à ton secours d'aller
Toi qui si brusquement venait de perdre tant
Qui dans des bras amis désirait t'étaler,
Oublier que l'hiver succédait au printemps.
Qu'as-tu fait ce soir-là, qu'as-tu donc fait de moi ?
J'étais venu t'apporter les fleurs de mon coeurs,
Colorer quelque peu tes biens tristes émois,
Tenter de dissiper tes amères rancoeurs...
Et voilà qu'aujourd'hui c'est moi qui suis détruite
Mon intimité sans façon tu as forcée !
De tes actes avais-tu imaginé la suite ?
Et cette vie en moi que je sens s'échapper ?
J'ai visité un triste endroit nommé "Enfer"
Quand sous tes assauts je tentais de me débattre,
Mon esprit affolé ne savait plus que faire,
Mon corps meurtri déjà ne savait plus se battre.
Comment rêver alors que c'est les cauchemars
Qui hantent mes nuits et mes jours incessamment,
Dans ma tête cognent. Effroyable tintamarre
Ressassant toujours cet ignoble agissement...
En l'homme cohabitent l'humain et l'animal
Te sens-tu plus fort après cette ignominie ?
A mes yeux tu n'est plus que d'un monstre l'égal
Pour mon malheur j'en suis devenu un aussi...
Le 22/06/2007 © JFP