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Une plume, des mots
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30 juillet 2012

Peintures célestes

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Comme quoi c'est parfois sympa d'être à l'hôtel et de regarder par la fenêtre :-)

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27 juillet 2012

A travers un reflet

Encore et toujours sur une idée d'un défi du samedi :-)
Le sujet se trouve en cliquant là, l'ensemble des contributions en cliquant là

 

J'avais choisi cette maisonnette car j'aimais l'endroit où elle avait posé ses fondations : tout en haut d'une colline, juste à l’aplomb d'une falaise qui se perdait dans le lointain d'une vallée dont elle semblait être la gardienne.
Je l'avais visitée un matin où la-dite vallée était noyée de brumes, alors que le soleil se hissait par-dessus les crêtes qui lui faisaient face. Les ors matinaux d'un dieu s'éveillant se déversaient sur le brouillard en contrebas, et j'étais tout simplement tombé amoureux.

Ce matin-là je m'éveillais un peu après que le soleil ait franchi les montagnes qui pointaient d'une mer de nuages. Le ciel avait déjà pris la couleur bleue d'une chaude journée de printemps, l'astre du jour était rond et d'un jaune déjà vif, malgré la fraîcheur qui se battait encore sur la campagne. J'ouvrais les volets donnant sur la terrasse qui jouxtait la falaise pour profiter d'un petit déjeuner en plein air, de ce plein air qui me permettait de plonger mes yeux encore rêveurs dans les nuages de la vallée.
Surprise !
Mais qu'est-ce que c'est que ce truc ?
Que faisait donc cette ouverture dans le ciel ? Fenêtre, porte ? Que sais-je... Elle flottait là, au dessus de la vallée, à quelques pas du rebord de la falaise, dansant légèrement au gré d'une légère bise. Au travers j'apercevais un ailleurs qui semblait au moins aussi agréable que le lieu où je me trouvais. Un ruisseau semblait chanter une ballade douce à un arbre étrange qui se tenait à ses côtés, et celui-ci semblait apprécier la chose, assez pour faire onduler ces branches au rythme de cette musique.

Que faire ?
Je me sentais irrésistiblement curieux, Mais comment atteindre cette porte ?
En m'avançant il m'a semblé que l'air semblait étrangement réel, comme une passerelle lancée depuis le bord de la terrasse. J'ai posé un pied... Qui n'a pas traversé le vide. Cela semblait même assez solide pour me supporter.
J'avouerai tout de même que c'est le coeur battant que j'ai levé le second pied pour le faire avancer devant le premier ! Mais une fois le premier pas fait, pourquoi reculer ? Et c'est ainsi que, la sueur au front, j'ai atteint l'ouverture et m'y suis engouffré. Quel soulagement lorsque j'ai à nouveau foulé la terre ferme. Il régnait une douce chaleur malgré la petite brise qui courrait, le soleil était déjà haut dans le ciel et jetait ses rayons que quelques poissons reflétaient dans la rivière.

J'ai commencé à longer la rivière sans trop faire de bruit, ne sachant pas vraiment à quoi m'attendre : monde peuplé de créatures énormes assoiffées de chair fraîche ? Ou au contraire quelques paisibles herbivore sans animosité ?
Je l'ai suivie longtemps sans voir rien d'autre que des reflets aux couleurs étranges dans le ruisseau, qui ne correspondaient nullement avec ce que je voyais autour de moi. Par contre il me sembla plusieurs fois que le paysage se reflétait dans le ciel, juste de petits morceaux, comme si des miroirs avaient été accrochés à d'invisibles nuages... Peut-être étaient-ce d'autres ouvertures vers d'autres mondes, qui sait ? C'est à ce moment-là que je me suis demandé comment j'allais retourner dans le mien, d'ailleurs. Mais bien vite je me suis persuadé qu'il me suffirait de remonter la rivière dans l'autre sens.

Bientôt je trouvais un sentier qui s'éloignait de la rivière, et au loin aperçus une petite maison, ou une cabane. Même que de la fumée semblait s'en échapper, formant un léger nuage bleuâtre. J'ai donc pris ce sentier, je n'avais rien à perdre. Au bout d'une dizaine de minutes, il n'y avait plus de doute, c'était une petite maison de bois bordée de haies en fleur.
C'est alors qu'un bruit de course me fit me retourner ! Le temps de dire "ouf", un grand lapin blanc me passa sous le nez en criant "je suis en retard, je suis en retard !", les yeux rivés sur une montre qui sonnait.

C'est à ce moment-là que je me suis réveillé. Effectivement, je n'allais pas tarder à être en retard si je ne me levais pas tout de suite.
J'ouvre les volets donnant sur la terrasse qui jouxtent la falaise pour profiter d'un petit déjeuner en plein air, de ce plein air qui me permet de plonger mes yeux encore rêveurs dans les nuages de la vallée.
Mais...
Mais qu'est-ce que c'est que ce truc ?
Que fait donc cette ouverture dans le ciel ?

Le 19/07/2012 © JFP

19 juillet 2012

Un p'ti coin de verdure

Un rayon de lumière, une maison qui s'marre, un arbre qui prend un pause sur l'épaule de son voisin...
(photos "cliquables")

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17 juillet 2012

Discussion de lendemain de fête

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J'aime bien la lumière, j'aime moins le cadrage. Mais pas moyen d'en trouver un correct...

15 juillet 2012

Rue des pas perdus

Sur une idée du "défi du samedi" le sujet et d'autres textes à lire ici (cliquer)

 

Je ne sais plus comment j'étais arrivé là.
A vrai dire je ne savais plus vraiment où j'étais. "Rue des pas perdus", indiquait un de ces vieux panneaux émaillés de bleu perché sur le mur d'un petit immeuble. Il avait dû en voir passer, des passants aux pas nonchalant errant dans sa ruelle. A n'en plus savoir les compter, je crois !
Un léger rayon de soleil le faisait vibrer au son de mes talons sur les pavés. Un autre le faisait sourire, et il me reste à ce jour l'étrange certitude qu'il m'avait fait un clin d'oeil... Suivant son regard je me retournais et tombais nez-à-nez avec ce qui ressemblait fort à une petite boutique. De quoi ? Mystère. Trônaient au-dessus de la porte ces mots en lettres dorées : "Parfums d'ailleurs". Enfin, dorées... Il fut un temps où elles avaient dû être dorées mais ce temps était passé, tout comme la couleur.

Il faisait sombre à l'intérieur, et à travers la vitrine je voyais surtout le reflet du mur qui me tournait le dos. J'approchais, le nez bientôt collé à la vitre, la main au dessus des yeux pour tenter de briser la lumière. La pièce semblait petite, toute de bois vêtue, mais je ne voyais pas grand chose.
J'ai donc poussé la porte, ne m'attendant absolument pas à ce qu'elle s'ouvre, ce qu'elle fit pourtant. Sans grincer, sans forcer, sans coincer. J'aurais presque pu être inquiet, si j'avais été dans un film d'horreur, si le soleil avait été couché et si la lune avait projeté des ombres dansantes contre les pavés ! Mais je suis entré sans trop y penser, bien qu'hésitant quelque peu.

Effectivement, plusieurs parfums m'ont semblé venir danser autour de moi, comme pour me souhaiter la bienvenue. Effectivement, la pièce était petite, également. Quelques mètres carrés, tout au plus 10. Adossée au mur qui se trouvait sur ma droite, une sorte de bibliothèque massive agrémentée d'une multitude de tiroirs et petite porte. Elle recouvrait la totalité du mur et avait dû être montée à l'intérieur, impossible qu'elle pu passer par la porte. Dans le fond de la pièce un petit comptoir surmonté d'un bougeoir à trois branches disposées en triangle. Il n'y avait personne. Il n'y avait pas d'autre porte non plus, donnant sur une éventuelle arrière boutique. A vrai dire il n'y avait rien d'autre que ce que j'ai énuméré. Si ce n'est ces légers parfums... et une certaine dose de curiosité.

Je commençais à dévisager ce meuble, admirant sa facture. Ciselures, enluminures, marqueteries de bois et de nacres, dorures et argentures...
J'approchais la main d'un tiroir pour l'ouvrir, curiosité oblige. Un arc-en-ciel de senteurs épicées en sortit soudain, et tout c'est coloré des décors d'un de ces ailleurs annoncés au dessus de l'entrée ! Des saris mordorés ou rougeoyants décorés d'arabesques brodées enveloppaient des danseuses brunes aux yeux noirs étincelants. J'entrevis même un tigre passer au loin en feulant sous les ombrages, alors qu'une musique semblait venir de nulle part.
Je refermais bien vite le tiroir sous le coup de la surprise. Pourtant, ma main en cherchait déjà un autre, avide de savoir ce qu'elle pourrait y découvrir. Un parfum de cannelle sur un fond de bouddha allongé s'en échappa sous une couleur de coucher de soleil. Le suivant m'enroba de vanille pendant que d'espiègles lémuriens m'observaient depuis les arbres sous lesquels je me trouvais, au milieu des sonorités de la jungle toute proche !
Et j'ai joué ainsi à voyager jusqu'à en être épuisé, tout comme si j'avais parcouru à pieds toutes ces merveilles !

Je n'avais toujours vu personne lorsque j'ai repassé la porte de la boutique, et n'ai aucune idée du temps que j'ai pu passer à l'intérieur. J'avais bien pris garde à refermer soigneusement tous les tiroirs avant de sortir, puis j'ai repris mon errance dans les rues de la ville. Il ne me restait rien que l'impression d'être suivi de mille parfums d'ailleurs, portés par une foule dansante et riante. Je me retournais parfois mais ne voyait rien ni personne.
J'ai quelquefois essayé de retrouver la boutique sans jamais y parvenir. Personne ne la connaissait, ni même n'en avait entendu parler. Pas plus que de la "Rue des pas perdus", d'ailleurs...

07/2012 © JFP

 

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13 juillet 2012

Albinisme végétal ?

Je ne suis pas très sûr, mais il me semble tout de même qu'il s'agit d'une sorte de centaurée.
Et si c'est bien ça, elle est normalement d'un joli mauve / violet bien vif :-)
Promis je n'ai pas mis de javel dessus !

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A vrai dire, exactement la couleur de celle qui se trouve sous ce papillon !!
Ou celle qui se trouve un peu fanée au dessus.

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10 juillet 2012

Contorsions

Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour se rendre intéressant :-)

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8 juillet 2012

Déformations

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"Le crayon", ou Tour Part-Dieu, à Lyon

7 juillet 2012

Le manège des rêves

Sur une idée du "défi du samedi", dont la photo-sujet se trouve ici (cliquer)

 

Nul ne savait réellement quand le manège était apparu.
La seule chose dont étaient sûrs les premiers passants matinaux, c'est qu'il n'était pas ici la veille. Peut-être même n'était-il pas là il y a cinq minutes ! Ils ne savaient pas encore qu'il n'y serait bientôt plus.
Nul ne sait d'où il venait. Et d'ailleurs, ne s'agissait-il pas d'une simple illusion ? Il donnait l'impression d'être là sans y être vraiment, comme nimbé d'une aura de surnaturel. Pas forcément inquiétant... Juste dérangeant.

Les premiers enfants, légèrement intimidés, se sentaient irrésistiblement attirés par toutes ces couleurs suspendues dans le ciel, qui dansaient doucement au gré d'une très légère brise. Un son de chaîne cliquetait parfois, juste une note ou deux. Les personnages semblaient leur faire des clins d'oeil mais les parents ne s'en rendaient pas compte. Eux trouvaient juste ça étrange, ce manège planté là, sans personne aux commandes, venu de nulle part ; il faut être un enfant pour se contenter de la magie sans se préoccuper de savoir d'où elle vient !
Quittant la main qui les retenaient, les enfants approchaient, presque à pas de loup, ne sachant trop s'ils avaient peur d'effaroucher cette apparition... ou s'ils avaient peur tout court. Mais la curiosité prenait le dessus, bien entendu.

Les plus hardis avançaient toujours, et en avançant ils sentaient naître des rêves dans leur têtes. Un peu diffus mais au couleurs du manège, ils en étaient certains.
Les ballons semblaient bouger un peu plus, comme s'ils s'éveillaient.
Et même...
Oui, ce n'était pas une illusion, le manège commençait à tourner !
Un premier à-coup. Un deuxième... Ca y est, il tournait vraiment. Lentement mais il tournait.
La fascination prenait le pas sur la crainte, les plus téméraires des enfants entraînaient inconsciemment ceux qui hésitaient encore et une ronde d'enfants émerveillés se formait, captivés par ces personnages qui se mettaient à sourire et à danser, subjugués par ces ballons qui volaient de plus en plus haut, de plus en plus vite, comme s'ils riaient et s'amusaient.

Et les rêves continuaient d'affluer, des rêves étranges.
Ou plutôt non...
Pas des rêves étranges mais des rêves étrangers !
Des rêves que les enfants ne se souvenaient pas avoir jamais imaginés, des rêves inconnus. Des images de lointains pays jamais visités, des jeux et des aventures jamais encore inventés.

Le manège disparut.
Il restait une ronde d'enfants qui ne savaient pas pourquoi ils étaient là formant ce cercle.
Il restait également des rêves inexplorés, tapis dans quelques recoins de leur tête, des rêves qui reviendront dans leurs nuits sans qu'ils ne sachent d'où.
Ils ne le savaient pas mais des rêves avaient également disparu, emportés par un manège que tous avaient déjà oubliés, des rêves qui allaient se poser ailleurs.
Peut-être même s'étaient-ils déjà posés.
Les parents récupéraient leurs enfants, se demandant s'ils n'avaient pas rêvé. Les enfants reprenaient les mains tendues, les yeux pleins de rêves.
Le manège avait disparu, le manège était reparti semer ses rêves en un ailleurs inconnu...

1 juillet 2012

A vos marques, prêts... Jouez !

Un week-end pour jouer, pour petits et moins petits.

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La mer était d'un calme plat

Le ciel était d'un bleu azur

Les voiles par le vent point n'étaient gonflées.

Bah au moins, ceux qui n'ont pas le pied marin n'ont pas souffert ni du tangage, ni du roulis !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les plus hardis s'essayaient à l'escalade. Je soupçonne même que certains faisaient la course !

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Visiblement il faisait trop chaud pour réfléchir !

D3S_1425Même si une tour étrange pouvait en laisser certains perplexes...

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Les plus malins quant à eux s'étaient trouvé une place à l'ombre.

Manque de chance, c'est la place qu'avait choisi le professeur.

Allez hop, au boulot tout le monde, interro après le cours :-D

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Une plume, des mots
  • Une plume, des mots... Des coups de coeurs et des rêves. Le tout en poèmes, parfois construits, parfois simple rivière de mots s'enchainant en chantant... Et des photos, des couleurs ramenées de mes promenades, et tout ce qui passe devant mon objectif
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