Je ne le savais pas, au moment de prendre la photo, que je ne regarderai plus jamais au travers de ces "vitraux".
La machine de guerre était déjà installée et poursuivait son oeuvre. Après de longs mois de travaux, un pan de mur vient de tomber !
Il s'agit du site qui servira de fondations à la nouvelle Comédie de Saint-Etienne, à côté du Zénith.
Sur l'herbe, au petit matin.
Fatiguées de la nuit
Les voici qui s'endorment
Sous les rayons du soleil
Qui les caresse tendrement...
Que l'on voit au travers,
Que l'on voit en reflet,
Qui est devant ?
Qui est derrière ?
Mystère...
Et celle-ci mérite bien qu'on parle d'oeuvre d'art !
Un pas, deux pas, trois pas...
Dessus les feuilles mortes
Dessous les feuilles vertes
Un pas, deux pas, trois pas...
Le soleil se dessine
Glisse dans le sous-bois
Un pas, deux pas, trois pas...
Promenons-nous dans les bois
Et humons les parfums
De l'automne qui s'avance
Mais ne se ressemblent pas.
Le rouge n'est pas tout à fait le même
L'or est un peu plus cuivré
Mais la magie est toujours présente
Savoureuse
Délicieuse
Merveilleuse
Quand je regarde par la fenêtre...
Si ce n'est le soleil qui s'éveille
Innondant de sa parure d'or
Le monde qui sommeille
Et la lune se couchait
Et moi ? Moi, je cliquais...(*)
(*) Ca m'évitait sans doute de penser qu'il fallait que j'aille bosser !
Une langue de feu
S'est jetée dans les cieux
Et lécha les nuages
Et la terre et les arbres,
Les toits devant chez moi
Et le fond de mes yeux
Encore un peu brumeux...
