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Une plume, des mots
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25 août 2007

Pauvre hère...

Pauvre de toi brave homme, qui ne sait pas le mal
Que peut faire inconscient celui qui croit bien faire
Tu as croqué la pomme, mais la dose est létale
Usé à bon escient cela aurait pu plaire

A qui as-tu songé en vidant le bocal ?
Ni à toi ni personne, en souillant l'eau et l'air
De tes déchets rongés, c'est la mort qui cavale
De tes forfaits résonnent le sous-sol et la mer

Mais es-tu responsable, de n'être qu'un idiot
Quand les grands de l'agro, te poussent à qui mieux-mieux
Ne faisant rien de toi, qu'un imbécile heureux

Mais ces empoisonnés pourraient être tes chiots
N'as-tu jamais pensé, à tes enfants morts nés
A ta vie qui se meurt, ta femme intoxiquée ?

Le 20/08/2007 © JFP

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21 août 2007

Au souvenir pleurant

Au souvenir pleurant d'un enfant malheureux
Je voudrais associer quelques jours de gaieté
Je voudrais semer quelques graines de beauté
Pour faire de ses pleurs des pleurs d'enfant heureux

Au souvenir touchant d'un enfant mort de faim
Je voudrais associer quelques ans de ma vie
Je voudrais donner ce que l'ankou a ravi
Et faire de cet enfant un enfant plein d'entrain

Au souvenirs riants des joyeux snobinards
Qui ne voient dans le monde qu'un gai lupanar
Je voudrais crier qu'il est bien d'autres plaisirs

Que la vue d'un enfant qui souffre dans le froid
Observé aux jumelles du haut du beffrois
Et que pour vivre heureux il faut vivre pour eux



le 16/10/2006 © JFP
19 août 2007

Deesse de la Lune

Lorsque tu l'a rencontrée, elle était si belle...
Dans ses cheveux, dans ses yeux, des perles de lune.
Toi émerveillé devant ses mèches rebelles.
Elle, pensive, rêveuse, agenouillée sur la dune.

Dans ses cheveux dans ses yeux des perles de lune
"Ne pas l'effrayer!". Tu t'approchais lentement.
Elle, pensive, rêveuse, agenouillée sur la dune,
Son souffle léger tu entendais maintenant.

"Ne pas l'effrayer!". Tu t'approchais lentement.
Imperceptiblement tu la sors de ses rêves.
Son souffle léger tu entendais maintenant.
Et telle une déesse doucement elle se lève.

Imperceptiblement tu la sors de ses rêves.
Dans la lumière laiteuse elle voit venir un ange,
Et telle une déesse doucement elle se lève.
L'air se met à vibrer d'une lueur étrange.

Dans la lumière laiteuse elle voit venir un ange
Et elle entoure ton cou de ses bras fuselés.
L'air se met à vibrer d'une lueur étrange
Quand elle pose ses lèvres pour tes lèvres museler,

Et elle entoure ton cou de ses bras fuselés,
Elle te tire de ses yeux, et la chaleur de ses lèvres
Quand elle pose ses lèvres pour tes lèvres museler...
Tu sens que monte en vous une indicible fièvre.

Elle te tire de ses yeux et la chaleur de ses lèvres...
Vous vous laissez aller à une passion torride,
Tu sens que monte en vous une indicible fièvre
Et peu à peu tu te sens gagné par le vide.

Vous vous laissez aller à une passion torride,
Mais aujourd'hui elle n'est plus, partie à jamais
Et peu à peu tu te sens gagné par le vide
Empli de l'absence de cette fée que tu aimais...

Mais aujourd'hui elle n'est plus, partie à jamais
Pour avoir simplement témoigné sa confiance...
Empli de l'absence de cette fée que tu aimais,
Cet amour qui t'avais tout donné sans méfiance...

Pour avoir simplement témoigné sa confiance...
Disparue à jamais, cette amie, cet amour,
Cet amour qui t'avais tout donné sans méfiance...
Cet amour pour qui "jamais" remplace "toujours"....

le 04/07/2006 © JFP

19 août 2007

Coup fatal

Parce que trop de femmes meurent sous les coups de leur mari...


Comme une île magnifique et déserte
Je voulais partir à ta découverte
Et peu à peu je t'ai aimé

Et tu m'as aimée à ton tour
Nous avons vogué sur l'océan de l'amour
Le vent était doux et le ciel clément

Nous avons accosté, trouvant un "chez nous"
Vivants heureux en parfaits époux
Au milieu des enfants joyeux

Mais les nuages se sont amoncelés
Nul ne sait d'où ils ont déboulé
Et les éclairs annonçaient l'orage

Ta violence n'était que latente
Au début un peu hésitante
Juste une voix qui doucement se hausse

Ah que ne suis-je partie au premier coup
Ce jour-là tu n'étais plus mon époux
Et pourtant mon amour n'a pas disparu

Ce n'était qu'une erreur mais est venue l'habitude
Quand chaque mot devenait le prélude
Inexorablement à de nouvelles erreurs

Et pourtant j'ai continué à t'aimer
Car en moi le souvenir vivait
D'un fier marin sur l'océan

Mais aujourd'hui tout est fini
Je sens en moi la nuit qui m'envahit
Tu as été trop loin, bien trop loin...

Mes dernières pensées vont aux enfants
Mes dernières larmes également...
Puissent-elles arroser leur avenir...

le 25/11/2006 © JFP

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Une plume, des mots
  • Une plume, des mots... Des coups de coeurs et des rêves. Le tout en poèmes, parfois construits, parfois simple rivière de mots s'enchainant en chantant... Et des photos, des couleurs ramenées de mes promenades, et tout ce qui passe devant mon objectif
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