Lumière des sous-bois
Quelques vieux tronc posés
Nimbés d'un rayon d'un soleil
Soutiré à l'été qui s'achève
Quelques vieux tronc posés
Nimbés d'un rayon d'un soleil
Soutiré à l'été qui s'achève
L'aurore ouvre les yeux nimbant de ses bras d'or
Le paysage noir qui dans sa nuit encore
Dort d'un silence sourd au fond du corridor,
Esquisse d'un vallon que la forêt décore
Ce silence distille en son vieil athanor
Quelques sons imagés en lestes métaphores
Portés par un décor se découvrant ténor
Puisés dans l'aube rouge ainsi qu'en une amphore
Au pied d'un arbre haut, étrange corps à corps,
J'écoute ce non-bruit entrelaçant son ambre
Au-delà des rameaux naissant de ce tronc tors
Faisant naître le vent en ce jour de novembre
Et les feuilles alors en un parfait accord
Parsemé de soupirs entament la musique
Du matin s'éveillant. Point de trompe ni cor
Rien qu'un chuchotement au tempo arythmique
Grimpant le long des cieux sous l'aile d'un condor
Qui se hisse en planant, glisse sur le silence.
Sous ses plumes défile une vallée qui dort
Quand l'aurore nouvelle à ses côtés s'élance
Le 29/10/2012 © JFP
Texte écrit en réponse au samedi du défi (de je ne sais plus quand).
Mais il va bien aussi pour le printemps :-)
Eh oui, c'est ce qui arrive quand on essaie de traverser les haies !
Mais visiblement il a profité de la nuit pour se dégager, je crois que c'est un de ses rayons qui vient caresser cette fleur, qui attend sa lumière pour ouvrir ses pétales ("la dame de onze heure", plus communément appelée "ornithogale en ombelle")
Un pti bain de soleil tout en prenant la pause, le pied :-)
Ahhhh, la vie de chat... Qu'est-ce que ça a l'air peinard, quand même !