Mais ne se ressemblent pas.
Le rouge n'est pas tout à fait le même
L'or est un peu plus cuivré
Mais la magie est toujours présente
Savoureuse
Délicieuse
Merveilleuse
Quand je regarde par la fenêtre...
Si ce n'est le soleil qui s'éveille
Innondant de sa parure d'or
Le monde qui sommeille
Et la lune se couchait
Et moi ? Moi, je cliquais...(*)
(*) Ca m'évitait sans doute de penser qu'il fallait que j'aille bosser !
Entre le boulot et les travaux de l'appart, pas trop le temps de sortir faire de la photo :-)
Et pas beaucoup de temps non plus pour la littérature...
Je ne sais plus si elle fait partie du bouquet précédent où s'il s'agit d'une autre branche.
En même temps, j'en entends déjà qui disent : "mais on s'en moque !" :-)
Si je ne me trompe, il s'agit d'une chicorée amère, aussi appelée barbe de capucin, ou Cichorium intybus pour les intimes (dont je ne suis pas, j'ai juste cherché un peu).
Bonne semaine toulmonde
Une langue de feu
S'est jetée dans les cieux
Et lécha les nuages
Et la terre et les arbres,
Les toits devant chez moi
Et le fond de mes yeux
Encore un peu brumeux...
qui donnent sérieusement envie de rester sous la couette !
Mais non, faut bien aller bosser... Je n'aurais pas fait la photo, sinon :-)
Heureusement qu'il est d'autres jours où le matin est nettement plus joyeux !
(Cliquer pour agrandir les images)
Je sais, on est en plein été :-)
Un rayon de soleil dont se gorge un bourgeon,
Le voici le voilà le printemps qui s'éveille,
Un vent chaud qui se glisse au milieu des ajoncs
Ce vent qui me glaçait même encore la veille
Un vacarme soudain, nuage d'hirondelles
Que je recherche en vain dans la nuit qui s'étend;
Et je les trouve enfin, volant à tire-d'aile
Les joyeux géniteurs de ces cris que j'entends
Quelques chutes des neige ici et là éparses,
Ces giboulées de mars qui rapportent le froid,
Flocons éparpillés qu'un quelconque comparse
Projette en s'étalant au son d'un cri d'effroi
Les aurores se font toujours plus matinales
Pour échauffer bien tôt quelques fleurs en bouton
Sous le buisson s'anime une gaie bacchanale
D'oiseaux ébouriffés s'arrachant un croûton
La lumière plus vive au matin qui se lève
Entraîne pie bavarde à retrouver son nid
Y apportant brindille agitée telle un glaive
Bercée par quelque vent chantant sa litanie
Un rayon de soleil à l'horizon parait
Et gorgé de couleurs ce printemps nous amène;
Lui que j'épiais en vain du haut d'un minaret,
Son souffle doux et chaud sur mes joues se promène...
Le 10/03/2009 © JFP
Promenade au parc de Montaud à Saint-Etienne (42).
La première photo est une construction donnant la direction du lever du soleil aux solstices et equinoxes (ok, ce n'est pas la première photo que j'en montre).
La seconde est un agrés parmi tant d'autre posté sur un "parcours santé" dans ledit parc :-)
Un peu de brume,
Un peu de soleil,
Un peu d'automne,
Secouez bien, et hop...
