Dans les nuages
Ah, nuages nuages
Que ne suis-je un oiseau
Pour partir en voyage
Et m'envoler bien haut
Sans le moindre bagage
Au-dessus de vos eaux
Oh beaux nuages blancs
Si gris dans la tourmente
Je voudrais sur vos flancs
Trouver cachée l'amante
Au sourire troublant
De religieuse mante
Nuages voyageurs
J'aimerais vous poursuivre
De coups d'ailes rageurs
Me rendre quasi ivre
De ce coton flotteur
Fait de cristaux de givre
Nuages noirs, si bas
Annonciateurs d'orages
Qu'un coup de vent rabat
Au sol, criant de rage
Engageant le combat
Sur ces frais pâturages
Nuage opalescent
De ta douce dentelle
Je t'en prie redescend
Et couvre de tes ailes
Ce décor paressant
Au creux des ombres frêles
Doux nuages d'hiver
Chargés de blanche neige
Glissez donc vers ces vers
Que vos flocons assiègent
Par devant par l'envers
Comme un antique siège
Le 16/12/2009 © JFP
Le printemps pour de vrai?
Ma foi, pourquoi ne pas y croire?
Tiens, bizarre ça...
Pourquoi "ma foi" s'écrit sans 'e', alors que mon foie, lui, en prend un? :-D
Le printemps s'annonce?
Monsieur Printemps de son museau toque à la porte
Petite fleur de ses couleurs vient l'accueillr
Bintôt suivie espérons-le de son escorte...
Bien entendu et comme vous vous en doutez, je ne sais ce qu'est cette fleur, sinon qu'elle ressemble à une narcisse. Mais c'est la première fois que je vois ces petits "v" sur les pétales...
Images d'un temps passé
passé, mais pas si lointain, quand même.
Photos prises à La Grand-Combe (30).
Un truc débile
Pour une fois, faisons sérieux.
Enfin, façon de parler :-)
Le truc en question, c'est une pub...
"Pub débile"... Pléonasme, me direz-vous. Ben trop tard je l'ai dit preum's
Bon, vous pouvez toujours le dire à quelqu'un d'autre, ça ne me dérange pas.
Ah, oui, la pub. Pitètre faut que je vous laquelle est-ce, non?
Euh... Je vais dire, je voudrais pas citer de marque, tout ça, ça passe mal. Juste en parler.
P't'être vous reconnaîtrez, mais comme ça ne doit pas être la première sur le sujet c'est pas dit...
Donc, quand je parlais de pub (j'en parle encore d'ailleurs), c'est une qui vante les capacités quasi surnaturelles (au vu du ton employé) d'un téléphone portable à pouvoir contenir... 7000000 (sept millions) de titres musicaux.
Je passerai outre le fait que le téléchargement légal d'une telle quantité de titres ne soit guère accessible qu'à un président de la république nourri sur le dos des français. En fonctions des plates-formes ça peut-être un euro le titre ou alors un abonnement mensuel de x euros.
Je passerai outre le fait qu'il faut quand même un certains temps pour choisir ces morceaux, les ranger, les nommer, les chercher... 4ans et demi, une paille. Top chrono, faut speeder, j'ai compter environ 20 secondes le titre.
Ah non, tu manges pas tu dors pas tu pisses pas tu baises pas tu bosses pas (oui c'est un peu pour le dernier verbe que j'ai choisi un président).
Non, mais laissons de côté la paille. Au pire ça fera un brin de chaume de plus dans la toiture quand les tuiles seront toutes tombées.
Je m'en tiendrai juste à la question qui me tarabuste depuis le début, à savoir : mais combien que je vais mettre de temps à écouter tout ça?
Bonne question hein !!
Allez, bonne âme j'ai fait le calcul pour vous ;-)
40 ans!
J'ai compté 3 minutes par titre
40 ans, 24 / 24, tous les jours de l'année. La nuit, le jour, au boulot, sous la douche, pendant le tagada tsoin tsoin (oui, contrairement à la recherche des titres, là, on peut se lâcher), sans interruption !!
Non mais sérieux...
Vous avez déjà vu un portable vivre plus de cinq ans?
Allumé, je veux dire :-D
Provence Lointaine
De mon balcon j'entends chaque soir la cigale
Qui élut domicile en ma rue quelque part;
Au son du madrigal dont elle me régale
Me voici rêvassant sous les astres épars
Des images de prés aux couleurs de Provence,
Des terrasses de pins brodés de blancs cocons...
Ressurgissent soudain les parfums de l'enfance,
Comme en un ouragan s'échappant d'un flacon
Le vent sous les pêchers le thym et la lavande,
Prête sa bise douce à mes yeux refermés
Sous lesquels je m'en vais errer de par la lande
A deux pas des forêts de trop lourds châtaigniers
La douceur de ces soirs me revient en mémoire
Et sous mes yeux mi-clos glissent mes souvenirs
Comme sur le vélin d'un de ces vieux grimoires
Dont les mots magiciens me feraient rajeunir
De mon balcon j'entends chaque soir la cigale
Et je vogue un instant vers ces années passées
Dont les sons, les couleurs, encore me régalent;
Qu'il est doux au balcon parfois de rêvasser...
Le 04/11/2009
Texte inpiré par une cigale qui souvent chanta sous mon balcon, à Saint-Etienne :-D
Et en fait de provence, le lieux de souvenirs, c'est les Cévennes...
Complètement givré
La Loire vue des hauteurs du Pertuiset (près de Firminy - 42).
On est presque déjà au lac de Grangent (Saint-Victor-sur-Loire), la Loire ne s'écoule quasiment pas ce qui explique qu'elle soit gelé. Oui, n'imaginez pas qu'il faisait -30°C :-)
Bah; les canards y trouvent de quoi se reposer !!
Les oiseaux patineurs
Il faut bien dire ce qui est, si personne ne les avait appâtés, je ne suis pas certain qu'ils se seraient risqués sur la glace :-)
Celui-ci avait peut-être peur de faire céder la glace, je ne l'ai pas vu s'y aventurer :-D
Les canards sont des colverts (mâle et femelles), les oiseaux à tête blanche des foulques, le dernier doit être une oie ou un jars de je ne sais trop quelle espèce.
Photos prises à Andrézieux (42)
Au temps des châtelains
Aujourd'hui, petite promenade parmi les pierres d'un vieux château non loin de chez moi, celui du village de Rochetaillé (42).
Un château dont la date de construction est inconnue, mais sans doute antérieure au 12ème siècle.
Sur la première, la vue arrière du château, perché sur son rocher.
A droite, le château vu depuis l'église du village.Ci-dessous l'église en question, vue depuis les contrebas du château.
Et pour finir, le lavoir du village, dont la partie en avant-plan devait être un abreuvoir (ça c'est mon interprétation).