En général, je ne regarde pas la version couleur des photos que je prends en noir et blanc.
Mais voici tout de même la précédente !
Ce qui me laisse à penser que j'avais peut-être un peu trop forcé le contraste de la version sépia :-)

Le soleil qui se glisse
Entre les parasols des pins
Les rochers qui se jouent
De quelques vaguelettes

Et un flamant, pas rose
Mais plutôt gris
Pas farouche, un peu timide
Peut-être un peu perdu, aussi...

C'est le seul oiseau de cette espèce que j'ai vu ici !
Sachant que normalement, le flamant gris semble être un jeune.
Il avait l'air de faire la sieste... Faut dire qu'il faisait bon :-)

A l'ombre des palmiers
Sur un nid de verdure
Bonheur d'être bercées
Comme eût dit Epicure...

Et aux rochers aussi...
Ici tout est tranquille
La seule place je l'ai prise
Et la vue est imprenable !

Délicatement allongé
Sur l'eau troublée de vaguelettes
Le soleil prenait un dernier bain

 Retour de bringue bien arrosée
Ou tremblement de terre,
Mystère...

Et même deux !
Pour le prix d'une : c'est vacances alors c'est cadeau :-)
(Cliquer pour agrandir)

Tu étais belle oh déesse
Toi qui nous as enfantés
Nourrissant de tes largesses
Tout ceux que tu as portés

Et nous...Qu'avons-nous donc fait ?

Hum...Nous avons massacré
Une partie de la faune
Nous y avons consacré
L'intelligence sacrée
Qu'à nous seulement tu donnes

Allons-nous bientôt stopper ?

Chaque jour les grands déserts
Te rongent plus de leur mal
Et nos savants bien diserts
Crient : Oh là ! C'est pas normal
Ce mortuaire concert

Les oreilles ont des paupières...

Alors les orages tonnent
Les ouragans se déchaînent
Au fond des vallées résonne
La naissance de ta haine
Mais tu es encore aphone

A moins que...Sommes-nous sourds ?

Des fleuves qui disparaissent
Même une mer...Inouï !
Relents fétides, détresse
De Gé au coeur enfoui
Sous les mortelles caresses

De ses enfants si indignes...

Le 20/08/2007 © JFP

pfiou ! C'est vieux ce truc, je suis retombé dessus par hasard :-)

En équilibre sur l'Ether
Curieuses pâquerettes
Qui, sur la pointe des pieds
Se hissent pour épier
Par delà le muret...