La croisade des couleurs
Je me souviens parfaitement : lorsque j'ai acheté les premières graines (3, 4 ans ?), ces ipomées étaient du bleu courant qu'on trouve aux ipomée très fréquemment, un bleu un peu ciel.
Depuis, je récupère et replante chaque année les graines recueillies.
Et bien le moins qu'on puisse dire est que je ne retrouve plus vraiment la couleur du départ :-)
(photos cliquables)
Histoire d'en rire
La belle est une ophrys apiféra (une orchidée sauvage parmi tant d'autres) et son air jovial m'éclate :-)
Je ne sais pas si c'est moi qui l'ait fait rire, je n'avais pourtant pas mon nez rouge...
La mue du rhododendron
Je sais, je sais, les sceptiques de tout poil ne manqueront pas de rétorquer que "mais t'es pas bien toi, ça ne mue pas, un rhododendron !!" (oui oui, avec deux points d'exclamation, c'est bien le minimum).
Et pourtant...
Alors, n'est-ce pas une mue ? Perdre les pétales pour laisser place à la graine vivre le reste de la vie de la fleur.
Et en plus, juste à côté de cette fleur muante, une fleur mutante !
En tout cas (et sauf mémoire défaillante), je n'avais jamais vu de rhododendron bicolore.
Jamais sur le même "pompon", en tout cas !
D'une feuille à l'autre
Par delà les couleurs de l'automne
S'éveillent les couleurs du printemps
Plus du gris plus du rouge d'antan
La verdure au matin s'époumone
Et se hisse au delà des couleurs
De l'automne...
Il s'agit de feuilles de ronces
Blanche-Neige et les sept nains
Suivez-moi donc petits amis
Monsieur printemps est arrivé,
Allons danser à ses côtés
Un frais matin
Sous le soleil d'un frais matin
Je vois mourir la lune claire
Ses doux reflets d'argent satin
Quittent sans bruit le lit stellaire
L'or se déverse à pas de loup
Sur mille fleurs ensommeillées
Au fond du val encore flou
De quelques brumes éraillées
Un champ s'élève, oiseau lointain,
Une musique cristalline.
Premier parfum, soupçon de thym,
Premier rayon de coralline
Qui se prélasse langoureux
Faisant briller de fines perles
De quelques éclats vaporeux...
Lorsque soudain l'aube déferle!
Des vagues couleur or
Ceintes d'écume pourpre
Impalpable trésor
En flammèches d'étoupe
Des vagues de velours
Qui parent la vallée
De ses plus beaux atours:
Une robe moirée,
Un corsage de feux...
Des vagues de dentelle,
Filant comme cheveux
En marée irréelle.
Sous le soleil d'un frais matin
Un jour nouveau a pris naissance
L'astre solaire en diablotin
Diffuse là bien douce essence
L'or se déverse à pas de loup,
La nuit avecque déférence
Devant cet astre encore flou
S'incline et fait sa révérence
Un chant s'élève, oiseau lointain
Qui entonne sa ritournelle
Ode à la lune qui s’éteint
Sous une aurore de flanelle
Le 26/09/2011 © JFP
Prémices de l'automne ?
Un passage rapide, entre vacances terminées et reprise du boulot...
Dommage, j'aurai bien repoussé un peu la fin des congés :-)
Bonne semaine à toutes et tous