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Une plume, des mots

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1 novembre 2007

Nuages d'automne

Une autre vision de l'automne, un an après :-)

Des nuages lourds, lourds... C'est l'été qui s'affaisse
Par les deux bouts les jours s'écrasent lentement
Comme un enfant attristé tombant sur les fesses
Alors que les jupes s'allongent maintenant

L'automne et son lourd manteau de froide tendresse
S'assoit descendant des montagnes doucement
Précédé par le dernier habit d'allégresse
D'un été perdant ses couleurs presque gaiement

Des ors et puis du rouge, du vert et de l'orange
Dans le ciel, du blanc, du gris, du bleu se battant
Pendant que la nature va en s'endormant

Pour passer l'hiver les derniers bois on engrange
Pendant que les gosses jouent dans les feuilles mortes
Les mamans crient, attendant pour fermer la porte.

Le 26/09/2007 © JFP

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1 novembre 2007

Automne

S'amassent des nuages noirs
De cette encre de jais,
Profonds comme l'infini
Disant que l'été est fini,
Que l'automne apparaît
Et son froid désespoir...

Bientôt les couleurs pareront
Les feuilles de nos arbres,
Et un enfant jouera
Sautant à pieds joints dans les tas...
Les cieux zébrés de marbre
Songeurs nous laisseront.

Les prés vont être labourés,
Semés de grains de seigle...
Tombe la pluie, flic! flac!
Grossissent ici et là les flaques,
Et les enfants espiègles
Se cachent dans les fourrés.

La lumière va palissant...
La lune s'arrondit
Par delà les nuages,
Participant à ce mirage
De la flore raidie
Dans le jour finissant.

Et ce matin un grand soleil,
Un ciel d'un bleu d'azur
Egaye ma journée ;
Irai-je me promener ?
Signe de bonne augure,
Ce soleil m'émerveille !

Le 29/09/2006 © JFP

28 octobre 2007

J'aurai

Comme le fruit du pissenlit
Je voudrais parcourir le monde
Avant de venir dans ton lit
T'amener la chaleur du monde

J'aurai des rayons de soleil
Glanés au soleil des tropiques
Parés de ces couleurs vermeilles
De quelqu'aurore mirifique

J'aurai des senteurs inconnues
Que tu ne pourras oublier
Des odeurs subtiles et ténues
Qui te chatouilleront le nez

J'aurai cette tiédeur du sable
Chauffé sous le feu de midi
Mûri au son de quelques fables
De certains conteurs ébaudis

J'aurai le goût de cette mangue
Trouvée un matin de paresse
Que je poserai sur ta langue
En un baiser plein de tendresse

J'aurai le murmure du vent
Qui susurrera des mots doux
Quand je soufflerai doucement
Sous l'oreille, au creux de ton cou

J'aurai un très bel arc-en-ciel
Trouvé sous une pluie d'été
Qui sentira comme le miel
De cet essaim à mes côtés

J'aurai le rire des enfants
Croisés au détour d'un chemin
Qui essayaient en s'amusant
De m'attraper, battant des mains

J'aurai des gouttes de rosée
Que je poserai sur tes lèvres
Où je viendrai me reposer
D'avoir céder à tant de fièvres

le 21/11/2006 © JFP

21 octobre 2007

Mais pourquoi ?

C'est bien ce blog, ça me fait relire de vieux textes :-)

Virtuelle amitié, virtuelle attirance
Qui deviens amère réalité
Illusoire espérance
Qui durement vous fait tomber
Dans les tréfonds de la souffrance

Dualité de l'être du Net
Qui joue d'un pseudo et d'un autre
Désillusion de l'être honnête
Qui croit voir clair au fond de l'autre
Qui n'est que façade pas nette

Facilité de se cacher
D'une tendance schizophrène
Mensonges alambiqués
Comme fétide haleine
Sont plaie de la félicité

Pourquoi du fond des temps
Depuis son apparition
L'humain prend il plaisirs autant
A mener à bien sa "mission" :
Faire du mal aux gens

Certains diront "pour son plaisirs"
Mais qu'en est-il vraiment ?
Peut on croire en un désir
De faire souffrir, réellement,
Des autres noircir l'avenir ?

Ou bien est-ce mal de vivre
Qu'égoïstement rechercher
A sans cesse poursuivre
Le faible pour le hacher
Telle une avide vouivre

Merveilleuse invention qui infeste
Nombre de foyers
Qui se répands comme la peste
Exacerbe l'animosité
Je t'aime et te déteste !

le 09/11/2006 © JFP
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21 octobre 2007

Matin de rêve

Photo028_a
Le soleil s'élève en même temps que ta voix

Au creux de mon cou tu approches ton visage
J'entrouvre les yeux et près de moi je te vois
Venant fleurir de mon rêve les paysages

Je sens que ton corps se blottit auprès de moi
Tu es là, princesse et me sourit ton image
Tes baisers attisent le feu de mon émoi
Toute cette tendresse n'a rien d'un mirage...

Un rêve joyeux répété jour après jour
Quand tu viens me réveiller du bout de tes lèvres
Ne manquent que tes doigts que ton désir enfièvre,

A ton oreille murmurer des mots d'amour
Glisser mes bras vers toi pour entourer ton corps
Le rapprocher du mien et le serrer très fort...

Le 13/09/2007 © JFP

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13 octobre 2007

A l'Aurore naissante

Allons nous promener tout deux main dans la main
En direction de ce chêne que tu connais
Enjoués du chant des oiseaux fêtant le matin
Accompagnant l'aurore qui au loin paraît

Laisse moi passer mon bras autour de tes reins
Au fond de mon coeur l'envie de t'embrasser naît
Je m'arrête et te prends entre mes bras câlins
Quand l'aube éloigne la nuit d'un noir de jais

De ses rayons nous cerne le soleil montant
Abandonnés l'un à l'autre fermant les yeux
Nos lèvres collées brillent d'un sourire heureux

Nous savourons toute la magie de l'instant
Que nous voudrions vivre pour l'éternité
Nos corps emplis d'une douce félicité

Le 28/05/2007 © JFP

7 octobre 2007

Voyage cokin

Non non, il n'y a pas de faute dans le titre, c'était pour une "cokine" de ma connaissance :-D

Bisous à toi ma cokine, si par le plus grand des hasard tu passes un jour ici.


Après avoir traversé
Cette immense forêt
Nous voici enfin seuls
Près de ce grand tilleul

Pas très loin une rivière
Bordant cette clairière
Nous entendons murmurer
Le vent dans les cyprès

Le soleil nous a échauffé
Nous partons nous baigner
Devant moi vers la plage
Tu cours tel un mirage

Ta longue chevelure brune
Tes fesses comme la lune
Me font accélérer
Et derrière toi plonger

La fraîcheur m'empoigne
Mais déjà tu t'éloignes
Je nage à ta poursuite
Pour arrêter ta fuite

Tu me nargues au loin
Avec ton rire coquin
Puis tu reviens vers moi
Avec un air narquois

Tu sors un peu de l'eau
Ton tee-shirt colle à ta peau
Et pointent tes tétons
durcis sous le coton

Ton petit short te moules
Au-dessous tes fesses roules
Et je l'avoue m'affolent
Et mes jambes flageolent

Nager ne t'as pas refroidie
Cette fraîcheur m'a enhardi
J'approche à pas de loup
Viens t'embrasser dans le cou

Tes vêtements sont mouillés
Dur de te déshabiller
Je découvre tes petits seins
Les caresse de mes mains

Tu ôtes ma chemise
Mais soudain te ravises
Tu préfères t'allonger
Me laisser te dénuder

Je me bats avec ton short
Puis ôte ta culotte
Te voilà maintenant nue
A tes fins je suis parvenu

Sur mes tétons tu poses tes lèvres
En de petites caresses brèves
Je sens en moi de doux frissons
Quand tu baisses mon pantalon

Ton souffle chaud en un certain endroit
Le petit baiser que tu poses parfois
Cette chaleur que tu réveilles
Ne provient pas du soleil

Tu me pousses par terre
De tes lèvres tu me serres
Ce que le froid avait fait
Ta langue le défait

Mais tu veux aussi profiter
Car tu es toute excitée
Contre ma bouche tu viens déposer
Ton minou fraîchement rasé

De ma langue je le caresse
Contre mon nez tu te presse
Avec tes mains tu vas et viens
Avec tes dents tu me retiens

Ton sexe lentement s'ouvre
De mes lèvres je le recouvre
Tu glisses ta langue sur le mien
Tu utilises tous les moyens

Pour que peu à peu monte en moi
Un merveilleux émoi
Pendant que je viens m'appliquer
A te faire chavirer

Tu coules maintenant
un liquide suintant
Que je viens avec avidité
De ma langue goûter

Pendant que de ton côté
Tu m'as décalotté
Et que tes lèvres maintenant
s'activent rapidement

Monte alors avec puissance
Un incroyable jouissance
Qui viens nous remuer
Et nous laisse exténués

le 17/06/2006 © JFP

1 octobre 2007

Laisse-moi t'éveiller

Celui-là, j'l'adore :-) Mais j'ai mes raisons à moi...

En ce matin sombre et nuageux
Je t'observe lovée dans les draps
M'enlaçant en rêve dans tes bras
Sur les lèvres un sourire radieux
D'où émane un parfum de bien-être

Il vient me caresser doucement
Je suis plein d'une tendre torpeur
Je me délecte de ce bonheur
De te dévorer impunément
Mon regard glissant sur ton corps nu

Je frôle tes épaules graciles
Que je n'ose de mes doigts toucher
Car j'ai bien trop peur de t'éveiller
Dans ce sommeil semblant si fragile
Tu m'offres le plus beau des sourires

Luttant contre la pâleur du jour
Il irradie sa chaude lumière
Rosissant le bord de tes paupières
Si je pouvais m'en nourrir toujours
Jamais plus je n'aurai peur du noir

L'air est parfumé de tes désirs
Ta poitrine monte et redescend
Au rythme de tes rêves indécents
Qu'au bord des lèvres je viens saisir
Y posant les miennes tendrement

Encore inconsciente tu m'embrasses
Unissant rêve et réalité
Dans tes songes avec complicité
Tu me laisses venir t'enlacer
T'offrant le plus tendre des réveils

le 05/05/2007 © JFP

25 septembre 2007

Conte de Noël

Il neige dehors, l'air est glacé la nuit est noire
Coupés du monde, d'aucun diraient sans plus d'espoir
Peu leur importe puisqu'ils sont leurs propres cadeaux

La maison est douce, ils sont assis devant le feu
Ils attendent minuit, comme dans un ancien jeu
Peu leur importe puisqu'ils sont leurs propres cadeaux

La Terre pourrait à se mettre à tourner à l'envers
L'été pourrait se mettre à chauffer en plein hiver
Peu leur importe puisqu'ils sont leurs propres cadeaux

Ils pourraient bien en une nuit de vingt ans vieillir
Ils auraient encore leur jeunesse en souvenir
Peu leur importe puisqu'ils sont leurs propres cadeaux

L'humanité pourrait bien venir à disparaître
Ils n'ont dans les yeux que le bonheur de se connaître
Peu leur importe puisqu'ils sont leurs propres cadeaux

Ils ne demandent rien de plus que ce petit feu
Qui les réchauffe doucement et qui les rend heureux
Peu leur importe puisqu'ils sont leurs propres cadeaux

Cette année encore Noël sera comme un conte
Pendant toute la nuit ils pourront s'aimer sans honte
Peu leur importe puisqu'ils sont leurs propres cadeaux...

le 20/12/2006 © JFP

17 septembre 2007

Aventure

Je veux partir à l'aventure
De ce corps, à petite allure
Jouer avec désinvolture
De cette belle créature
Fouiller dans l'embrasure
De ces cuisses sans fioriture

De mes mains caresser sa fourrure
Goûter à la douce confiture
Perlant au creux de l'ouverture
Suivre de ma langue la rainure
Jouer doucement de la serrure
Entamer une douce torture

Caresser de mes doigts sa cambrure
Et jouer de sa chevelure
Prendre à son cou la température
Et parcourir, des seins, la courbure
Déposer mes lèvres à l'embouchure
De ses lèvres si pures

Faire un jeu d'écriture
Entre ses cuisses est sinécure
Ma langue sens la température
De ce lieu de villégiature
Je veux être la couverture
De cette divine créature

Je veux être sa monture
Lui faire subir douce piqûre
Tenter multiples posture
Sentir de son âtre la brûlure
Lorsque je pénètre l'embrasure
De son antre de luxure

le 06/01/2007 © JFP

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Une plume, des mots
  • Une plume, des mots... Des coups de coeurs et des rêves. Le tout en poèmes, parfois construits, parfois simple rivière de mots s'enchainant en chantant... Et des photos, des couleurs ramenées de mes promenades, et tout ce qui passe devant mon objectif
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